Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangers . 1^6 Lettres de quelquesdre ou tuei* , ceux qui relie-roient sils ne fe rendoient pasvolontairement , mais une ma-ladie qui fe mit dans la trou-pe 3 auili-tôt quelle arriva furles lieuxj, fit échouer cette opé-ration , enforte que ceux que ja-vois laiffés au nombre feulementde dix-fept^tant grands que petits^.foit hommes ou femmes, ôc quimavoient fait dire y qu^ils vien-droientbientôt après moi, nontpas tenu parole, ôc font encoredans les bois. Il sy en eft mê-me joint quelques autres depuisce temps-là. Si le nombre aug-^entoit j
Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangers . 1^6 Lettres de quelquesdre ou tuei* , ceux qui relie-roient sils ne fe rendoient pasvolontairement , mais une ma-ladie qui fe mit dans la trou-pe 3 auili-tôt quelle arriva furles lieuxj, fit échouer cette opé-ration , enforte que ceux que ja-vois laiffés au nombre feulementde dix-fept^tant grands que petits^.foit hommes ou femmes, ôc quimavoient fait dire y qu^ils vien-droientbientôt après moi, nontpas tenu parole, ôc font encoredans les bois. Il sy en eft mê-me joint quelques autres depuisce temps-là. Si le nombre aug-^entoit jufquà un certain point>ce feroit un très - grand mal-heur pour cette colonie. Maisîes fages mefures que nosMef-fieurs prennent pour lempêcherparoilîent nous mettre à cou-vert dun tel défordre. Je vousprip cependant^ mon Réyé- Mijfionnanes de la C de /. i j -^rend Pere^ de joindre vos vœuxaux nôtres pour obtenir cette£race du Ciel. Je fuiS; & tj8 t\!!li>n !sJ*>î K.^^ ^0!t*^ fAj*>5 rAjï fV>ëL^«<ijjr»^ Cï^fr^ «^n^ «^ï^ MEMOIRE Sur la Cire darbre^ envoyéde la province de Ho U-(lU AN G ^ par le PèreChanseaume 3 de laCompagnie de Jefus. l^A Chine produit une cirefans comparaifon plus belle quela cire dabeilles. On la recueil-le fur des arbres. Auffi les Eu-ropéans qui en ont eu les pre-mières connoifTances ^ Tont-ilsappelle ^ Cire darbre. Mais lesChinois lappellent pe - la ^ oucire blanche , parce quelle eftblanche de fa nature , & pourla diflin^uer de la cire d abeil- Mijjionnaireî de la C de J. xf^\qs , quils ne blanchiment pas* Le fe-la efl prcxiuit par leconcours dune forte darbres i& dune eipece de petits \vi^feclcs. Tous les arbres ne ^k^^^X-pas propres à porter, du pe - ia^Les Chinois en covinnpiiïeritdeux efpeces ; Pune ^ qui tientde la nature du buiffon ^ & quipeut mieux fupporter que Tau^^tre une grande féehereffe. Cetteefpece fe nomme Kan-la-chu ^^rbre fec 5 qui por
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