Le Jardin des plantes : description . onnue à Cuvier. Dans cesenvois, on remarquait surtout deux requins, cliacun dune espècenouvelle, une raie de sept pieds de large et dun genre à part,les esturgeons du Saint-Laurent, du lac Ontario et du lac Cham-plain, de six pieds de longueur, les limandes, saumons, bro- tout la sirène lacertine et les agames et les geckos que contien-nent les deux Amériques. Dans les coipiilles de M. Milbert, on asurtout remarcpié des cociuilles deau douce, peu étudiées avantlui, et dont il a rapporté plus de trente espèces nouvelles. Desinsectes, il en a rapporté quatre


Le Jardin des plantes : description . onnue à Cuvier. Dans cesenvois, on remarquait surtout deux requins, cliacun dune espècenouvelle, une raie de sept pieds de large et dun genre à part,les esturgeons du Saint-Laurent, du lac Ontario et du lac Cham-plain, de six pieds de longueur, les limandes, saumons, bro- tout la sirène lacertine et les agames et les geckos que contien-nent les deux Amériques. Dans les coipiilles de M. Milbert, on asurtout remarcpié des cociuilles deau douce, peu étudiées avantlui, et dont il a rapporté plus de trente espèces nouvelles. Desinsectes, il en a rapporté quatre cents espèces dont plusieurs sontnouvelles; rien de plus beau que ses papillons de toute coulein-;pas un ordre dinsectes na été oublié dans cette admirable ré-colte de tout ce qui bruit, de tout ce qui rampe, de tout ce quibourdonne, de tout ce ([ui voltige et resplendit dans les savanesLe règne végétal na pas été plus négligé que les deux Milbert aimait les piaules vivantes, comme il aimait les ani-. ^r>nEW. BcsT. Entrée de la vallée suisse. chets , et enfin i)lusieurs poissons vivants (pii devaient être jetésdans la rade du Havre et dans la Seine pour y ]ierpétuer lespèce ;car cétait là un voyageur philosoplie qui trouvait |iUis dutilité àun être vivant quà dix reptiles enq)aillés. Mallieureusement desgelées très-rudes ont fait périr les poissons de M. Milliert. Parmi les oiseaux vivants ([iiil avait envoyés et qui sont encoreaujourdhui lornement du Jardin des Plantes, nouiilions pas levautour brun de la Caroline du Sud , laigle chasseiu- des montsAlleghanys, laigle à tête blanche des bords de liludson , laiglede Terre-Neuve, celui des montagnes de Pensylvanie, et nombrede gelinottes, de cailles, de canards sauvages, tout le terrible oufriand |>lumage dont il est parlé dune façon si coubisc dans leshistoires des chasseurs du nouveau monde. Comme aussi lintrépide naturaliste, pour être eonqdet, etmalgré sa répugn


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