. Le Jardin des plantes : description. nentendîmes dautre bruit (jue les hurlementsdes chacals, qui devenaient difficiles à supporter quand le nôtre yjoignait sa voix détestable. Le lendemain matin nous fû de bonne heure, et aprèsavoir fait un solide déjeuner à la fourchette, nous nous rendîmes aubanc dhuîtres, oii nous fîmes une pêche si abondante, que je résolusde rester trois jours entiers en cet endroit. Nos huîtres étaient ras-semblées en un grand tas sur la grève, pour y sécher au soleil : jyajoutai une certaine «|uantité de deux plantes c|ue javais remarquéesdans les environs,


. Le Jardin des plantes : description. nentendîmes dautre bruit (jue les hurlementsdes chacals, qui devenaient difficiles à supporter quand le nôtre yjoignait sa voix détestable. Le lendemain matin nous fû de bonne heure, et aprèsavoir fait un solide déjeuner à la fourchette, nous nous rendîmes aubanc dhuîtres, oii nous fîmes une pêche si abondante, que je résolusde rester trois jours entiers en cet endroit. Nos huîtres étaient ras-semblées en un grand tas sur la grève, pour y sécher au soleil : jyajoutai une certaine «|uantité de deux plantes c|ue javais remarquéesdans les environs, et qui me parurent être du kali et de la soude. Jedésirais beaucoup jioiivoir parvenir à fabriquer cette dernière ma-tière, qui devait mètre fort utile, surtout pour faire du savon et pourraffiner le sucre. \ ers le soir, une heure environ avant le souper,nous faisions chaque jour une excursion dans lintérieur du pays, etnous ne revenions jamais sans rapporter avec nous quelques oiseauxconnus ou Jy lus ilistinctemenl ces mois écrits en langue anglaise et avec une encrepniirpre : « Gainez linfortunée Anglaise de la Hoche fumanlel La deriiiire soirée de notre pêche, nous éprouvâmes le plus granddésir de pénétrer un peu ]ilus avant que de eoiitiinie dans le (letitbois. JNoiis croyions avoir reconnu le cri de co(|s dInde ou d< paons,el nous naurions )ias demandé mieux que daballrc un (|iiadrup(de,sil sen fût présenté. Krnest et le brave Kalb nous précédiiienl. Der-riire eux marchait Jack avec son Jager. Fritz et moi étions restessur la grève, oii nous avions encore quelques dispositions il nous entendîmes un coup de fusil suivi île cris alfreiix, elpuis dun second coup. A linstant même liill et liraiin sclancirenldu côté du bruit, el Frit/, y courut aussi, tenant son aigle sur lepoiii;;. Il le décapuchonna, le lança, et puis tira un coup de cris de détresse furent alors remplacés par c


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