. Les Français peints par eux-mêmes . ême complètement, selon quils sont : 1 Elègiaques, — 2° Sacrés, — 5 Classiques, —•i° Auteurs de poésies légères, — 5° Nébuleux, —6° In-times, — 7 Auteurs de romances, — 8° Chanson-niers. Le poêle élégiaque débute par un recueil de verslongs ou courts, dune harmonie plus ou moins douteuse,dune correclion plus ou moins grammaticale, mais in-variablement affublé dun titre prétentieux : PremkrsSoupira, Chants dAmour, Rèicrics , Lamentations,Méditations, Élévations, Contemplations, Amertumes,Aspirations, Premières Larmes, P(nsécs du Ciel, fois baptisé,
. Les Français peints par eux-mêmes . ême complètement, selon quils sont : 1 Elègiaques, — 2° Sacrés, — 5 Classiques, —•i° Auteurs de poésies légères, — 5° Nébuleux, —6° In-times, — 7 Auteurs de romances, — 8° Chanson-niers. Le poêle élégiaque débute par un recueil de verslongs ou courts, dune harmonie plus ou moins douteuse,dune correclion plus ou moins grammaticale, mais in-variablement affublé dun titre prétentieux : PremkrsSoupira, Chants dAmour, Rèicrics , Lamentations,Méditations, Élévations, Contemplations, Amertumes,Aspirations, Premières Larmes, P(nsécs du Ciel, fois baptisé, louvrage est tiré à trois cents exem-plaires ; sur ce nombre, une centaine est offerte par lau-teur avec des dédicaces autographes également llatleuscspour les donataires et pour le donateur ; et le libraireen vend une vingtaine à grand renfort de réclames oùlon démontre comme quoi depuis longtemps le besoindun volume de vers, intitulé Crépuscules, se faisait gé-néralement Les stances du poëte élé^ia pie sont destinées à entre-tenir le lecteur de ses rêves, de ses émotions et de sonimminente lluxion de poitrine. Ses lectrices sécrient :« Le pauvre jeune homme, quil doit être pâle et étiolé!quil aurait besoin de consolations, et quil serait douxde lui en prodiguer . » Eh ! mesdames, ce moriliond sepirle à merveille ; cet inforluné jouit largement de tousles plaisirs de la vie ; ce songe-creux sublime sort par-fois du café dans un état divresse i|ui na rien de poé-tique; et cependant, si vous réclamiez de lui quelquesstrophis, il ne manquerait pas de vous adresser unelangoureuse et lamentable cpitre : Vous des vers à ma voix alTaiblIc;Jobéis ; il me faul céclci- à vos désirs;Mais ma muse ;l plaiiilive, el sa mélancoliePourra faire ombre à vus plaisirs. 12 i,E poeit: Ah! laissez-moi rcVLr, peiisii et su iluiru!Pourquoi vouloir mêler mes cyprès a vos fleurs,Votre gaieté san
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