Revue de l'art chrétien . Ajoutons que le monument est resté au des-sous du rêve de ceux qui lont conçu. Viollet-le-Duc a montré, que létage ne répond pas à lapuissance du soubassement; des retraits sontvisibles au-dessus des bas-côtés ; les nefs natteignent pas la hauteur du projet de 38 mètres, le vaisseau mesure 140 enlongueur intérieure. Sa largeur est de 60 au tran-sept et de 50 aux nefs. —?0< ?? iCX— 126 ÎRebue lie r^rt cbvétieiu La cathédrale de Reims brille par les beautésde son architecture autant que par le prestige deses grands souvenirs historiques. Ses murs, toutc
Revue de l'art chrétien . Ajoutons que le monument est resté au des-sous du rêve de ceux qui lont conçu. Viollet-le-Duc a montré, que létage ne répond pas à lapuissance du soubassement; des retraits sontvisibles au-dessus des bas-côtés ; les nefs natteignent pas la hauteur du projet de 38 mètres, le vaisseau mesure 140 enlongueur intérieure. Sa largeur est de 60 au tran-sept et de 50 aux nefs. —?0< ?? iCX— 126 ÎRebue lie r^rt cbvétieiu La cathédrale de Reims brille par les beautésde son architecture autant que par le prestige deses grands souvenirs historiques. Ses murs, toutciselés, étaient bien faits pour soutenir dignementléclat des pompes royales. On est surtout frappéde la perfection exquise des sculptures et de leur. Plan de la cathédrale de Reims. richesse déconcertante. Les nombreux vitrauxanciens sont dune beauté suave. Le chœur, exigu,a été augmenté aux dépens de la croisée etmême de la nef, mais le portail, avec ses ravissan-tes sculptures historiées reproduisant un thèmecomplet, une vraie somme iconographique, est leplus somptueux de tous ceux qui existent. « La basilique de Reims, dit M. Gonse (), aété le type idéal dune grande cathédralegothique. Tout y avait été accumulé pour en-chanter le regard et émouvoir lesprit. « A lextérieur, avec ses huit flécher et les in-nombrables dentelles de ses clochetons et de sesgaleries montant vers le ciel, avec la hardiesse,limmensité de ses distributions, le développe-ment splendide de son plan cruciforme, avec sesdeux cloîtres et ses inagnifi ^ues dépendances, elleapparaissait comme lexpression sublime du génieseptentrional et le point culminant de lidéechrétienne. «A lintérieur, cétait un éolouissement. Toutesles re
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