. Vie de mère Gamelin, fondatrice et première supérieure des Soeurs de la Charité de la Providence . plications au pied du tabernacle; puis ils se rele-vèrent éclairés et convaincus de la volonté divine :madame Gamelin prendrait lhumble habit des ser-vantes des pauvres et consommerait son oblation parlémission des trois vœux de religion. M. Prince ne pouvait mettre obstacle à une déter-mination aussi sérieusement mûrie, et éprouvée parune lutte opiniâtre. Il admit donc la fervente pos-tulante à prendre la place de la jeune novice dont ledépart avait affligé la petite famille. Ces longues hésit


. Vie de mère Gamelin, fondatrice et première supérieure des Soeurs de la Charité de la Providence . plications au pied du tabernacle; puis ils se rele-vèrent éclairés et convaincus de la volonté divine :madame Gamelin prendrait lhumble habit des ser-vantes des pauvres et consommerait son oblation parlémission des trois vœux de religion. M. Prince ne pouvait mettre obstacle à une déter-mination aussi sérieusement mûrie, et éprouvée parune lutte opiniâtre. Il admit donc la fervente pos-tulante à prendre la place de la jeune novice dont ledépart avait affligé la petite famille. Ces longues hésitations, tranchées par des voix au-torisées et dissipées par lobéissance, donnèrent plustard à mère Gamelin une grande sécurité dans laconscience de sa vocation. Lannée qui précéda samort, elle écrivait dans son journal de retraite, enparlant de lélection à un état de vie : Elle est toutefaite pour moi, ô mon Dieu! Je vous remercie de mavocation à la vie religieuse. Vous lavez décidée parvos ministres. Trois ont examiné ma vocation ; ainsi. mm m È \< Aïs. MÈRE GAMELIN 91 je suis persuadée de votre volonté. Je ne me suisjamais repentie davoir suivi leurs conseils. Toutefois, avant deffectuer son dessein et de com-mencer son noviciat, il fut décidé par Mgr Bourget etM. Prince, que madame Gamelin, afin dêtre dunplus grand secours à la communauté dont elle allaitfaire partie, et dont elle était toute désignée pourêtre la supérieure, ferait un voyage aux Etats-Unis,dans le but dy étudier quelques maisons de charité,notamment celles des Filles de Saint-Vincent dePaul, à New-York et à Baltimore. Quelques mois avant son départ, elle avait présidéà linstallation du personnel de lhospice dans le nou-vel asile, qui se composait alors de la chapelle et desdeux ailes latérales. Le 18 mai, Mgr Bourget bénitles salles, dont les vieilles infirmes venaient de pren-dre possession, et le 24, fête de Notre-Dame de Bon-secours, m


Size: 1115px × 2240px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1900, bookidviedemregame, bookyear1900