Revue de l'art chrétien . t, procède de la pla-tebande. Les tombes de Cyrus et de Darius, lesapadana de Persépolis et de Suse sont presquevulgairement connus ; nous passons. Sous Arsace et les Parthes, sintroduit un nou-vel élément de structure, la voûte, mais seulementla voûte en berceau; lextérieur de lédifice affecte une décoration demi)runt. Le palais de Hatraréalise le type de cet art composite. Lavènement de la dynastie Sassanide fut lesignal dune renaissance. Bientôt entre en scènela coupole. La voûte persane dérive tiun canonimmuable, qui gît dans le fameux triangle rec-tangle ayant re


Revue de l'art chrétien . t, procède de la pla-tebande. Les tombes de Cyrus et de Darius, lesapadana de Persépolis et de Suse sont presquevulgairement connus ; nous passons. Sous Arsace et les Parthes, sintroduit un nou-vel élément de structure, la voûte, mais seulementla voûte en berceau; lextérieur de lédifice affecte une décoration demi)runt. Le palais de Hatraréalise le type de cet art composite. Lavènement de la dynastie Sassanide fut lesignal dune renaissance. Bientôt entre en scènela coupole. La voûte persane dérive tiun canonimmuable, qui gît dans le fameux triangle rec-tangle ayant respectivement pour côtés 3, 4 et Dieulafoy a découvert lépure du cintre iranien;qui joue ici un rôle capital. Du triangle générateur médullaire on peut dé-duire les proportions de la voûte du palais deServistan. Lauteur explique par des raisons sen-timentales lordonnance du palais de Khosroèsà Ctésiphon, sa gigantesque voûte elliptique etsa vaste façade toute décorée de baies T> H —FE I Diagramme des coupoles sassanides. daprî;^ M. Itienlafoy. et quon assure avoir été entièrement habilléede métal en feuilles. Au palais de Machita appa-raissent des hémicycles et des pendentifs portantla coupole. M. Gayet y voit plutôt une révolu-tion iranienne quune imitation Nousdonnons ici un spécimen de la merveilleuse déco-ration du soubassement de Machita. Le palais de Rabbath-Ammon, avec son planen croix grecque, doit avoir eu pour architecteun chrétien ; quant à celui dEïvan, nous en avonsdéjà entretenu nos lecteurs en rendant comptedes beaux travaux de M. Marcel Dieulafoy (V. ^tnous avons montré, que tous les principes fécondsde larchitecture gothique sy trouvent virtuel-lement contenus. I, V. Rc-juc de lArt ckritien, année 1888, p. 187. Bibltograpl)te. 337 Les premières et éphémères dynasties qui separtagèrent la Perse après son asservissement aujoug musulman, nont laissé aucune trace déla-borat


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