Arsenal de la chirurgie contemporaine : description, mode d'emploi, et appréciation des appareils et instruments en usage pour le diagnostic et le traitement des maladies chirurgicales, l'orthopédie, la prothése, les opérations simples, générales, spéciales et obstétricales . remarquercependant que la chaîne ne rentrant que dun seul côté, cet instrument atous les inconvénients de lécraseur de Charrière. Maisonneuve a substitué à lécraseur des instruments quil appelleconstricteurs; nous avons déjà décrit le constricteur n° 1. Les constric-teurs n° 2 (fig. 701) et n° 3 sont construits sur le mêm
Arsenal de la chirurgie contemporaine : description, mode d'emploi, et appréciation des appareils et instruments en usage pour le diagnostic et le traitement des maladies chirurgicales, l'orthopédie, la prothése, les opérations simples, générales, spéciales et obstétricales . remarquercependant que la chaîne ne rentrant que dun seul côté, cet instrument atous les inconvénients de lécraseur de Charrière. Maisonneuve a substitué à lécraseur des instruments quil appelleconstricteurs; nous avons déjà décrit le constricteur n° 1. Les constric-teurs n° 2 (fig. 701) et n° 3 sont construits sur le même modèle ; ce sontdénormes serre-nœuds de Graefe dans lesquels Je fil est remplacé par unecorde métallique. Le constricteur n° 2 a une longueur de 30 centimètres ; son anneau ter-minal est large de U millimètres et long de 2 centimètres. La vis, dun (1) Verneuil, Bulletin de la Société de chirurgie, séance du 30 décembre 1868, 220 INSTRUMENTS. diamètre de 6 millimètres, supporte le crochet sur lequel viennent se fixerles ligatures. La manivelle qui fait monter et descendre ce crochet est unvolant à trois branches de k centimètres de rayon roulant librement sur lavis. Quant au lien, cest une ficelle de 4 millimètres de diamètre ou une. I Wâ I Fig. 700. — Écraseur à double chaîne de Verneuil. Fig. 701. — Constricteurn° 2 de Maisonneuve. corde composée de plusieurs brins de fil de fer. Cet instrument est inférieurà celui de Chassaignac à tous les points de vue. Le constricteur n° 3 diffère du précédent par ses dimensions qui sontbeaucoup plus considérables ; ici le lien est un véritable câble de dix àdouze brins de fil de fer qui, réunis, présentent un diamètre de 8 milli-mètres. Cet instrument a une force colossale; son inventeur sen est servipour faire lamputation de lavant-bras, du bras, de la jambe, de lacuisse (1)! Ajoutons bien vite que Chassaignac, le véritable inventeur delécrasement linéaire, est parfa
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