Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . torité bien plus énergiques que celles desquatre officiers et des douze sergents de larchevêque, mais lesbourgeois supportaient cela bénévolement; ils ne croyaient pas,à ce prix, acheter trop cher Lomnipotence que le roi leur assuraildans leur cité et leur domination sur le prolétariat, condamné àsubir leur loi et à travailler pour les enrichir. Pour le pouvoir royal, la question nétait pas là ; il sagissaituniquement dassurer lannexion à la patrie française de la villeet du comté de Lvon, et,


Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . torité bien plus énergiques que celles desquatre officiers et des douze sergents de larchevêque, mais lesbourgeois supportaient cela bénévolement; ils ne croyaient pas,à ce prix, acheter trop cher Lomnipotence que le roi leur assuraildans leur cité et leur domination sur le prolétariat, condamné àsubir leur loi et à travailler pour les enrichir. Pour le pouvoir royal, la question nétait pas là ; il sagissaituniquement dassurer lannexion à la patrie française de la villeet du comté de Lvon, et, à cet égard, trente fonctionnaires valaient C H A N G E M E N ï D E M A IT R E S 565 aulant quune garnison de cent hommes darmes, aussi intrépidesquils lussent. Des légistes, des magistrats habiles, retors, dispo-sant par leur savoir, leur adresse juridique, de la fortune desparticuliers, sachant au besoin faire pencher la balance de lajustice, étaient, surtout dans une ville de négoce et daffaires,bien plus puissants et plus redoutés que de nobles et Fig. 587. CHARLES VI LE BIEN-AIMÉ Fig. 588. Roi de i38o à ès une empreinte communiquée Daprès loriginal conservé par M. Dissard, conservateur du Musée. dans une collection particulière, MONNAIES ROYALES FRAPPÉES A LYON ItE I| I 5 A 1^22 Les ateliers monétaires de France se divisent en deux grandes sections : les monétairesdu Serinent de France, cest-à-dire ceux qui avaient été institués par nos rois, et ceuxdu Serinent de lEmpire, qui avaient été créés par les empereurs. Latelier de Lyon,devant son établissement à Frédéric Barberousse, appartenait à cette dernière catégo-rie. En outre, il fut distingue : par un trèfle placé en tête de la légende. Fig. 087.— karolvs FHANCOHvm rex ; dans le champ, écu formé dun grènetis et chargéde trois fleurs de lis et un point au milieu. — sit nome» nomiM BENEDicTvm; dansle champ, une croix pâtée, can


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