Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . archevêquesaint Rémy et le comte Gérard de Roussillon, pour lesquels tousles biens appartenant soit au siège épiscopal, soit à la dignité decomte, étaient de même condition comme de même origine(res quaslihet episcopatus comitatusque illorum unius concli-tionis et caus;e esse). Le comte Artaud réclamait la même situa-tion ; larchevêque Burchard ne voulut sans doute lui reconnaîtreque les droits afférents à des bénéfices précaires. Il sensuivit un conflit qui prit les proportions dune violenteg


Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . archevêquesaint Rémy et le comte Gérard de Roussillon, pour lesquels tousles biens appartenant soit au siège épiscopal, soit à la dignité decomte, étaient de même condition comme de même origine(res quaslihet episcopatus comitatusque illorum unius concli-tionis et caus;e esse). Le comte Artaud réclamait la même situa-tion ; larchevêque Burchard ne voulut sans doute lui reconnaîtreque les droits afférents à des bénéfices précaires. Il sensuivit un conflit qui prit les proportions dune violenteguerre civile, constatée par les documents, mais dont la durée etles phases diverses restent inconnues. On sait seulement quellesévit dans tout le Lyonnais et quelle était clans toute sa force vers980. A cette époque, labbé de Saviguy, pour protéger-un prieuréexistant dans la paroisse de Saint-Martin-des-Périls (de Periculis)contre les attaques des ennemis qui menaçaient ce lieu (propterinimicilias hostium locum istum inquietantium), fit construire 220 HISTOIRE DE LYON. Larchéologie vient en aide aux documents historiques pouraLtribueràla région roannaise des tendances et des habi-tudes différentes de celles des autres parties du grand comté de Lyon. Cest lemode de sépulture qui ré-vèle surtout cette dissem-blance. Chez nous, à partirde la fin du v* siècle, lessarcophages apparents sontabandonnés, — le tombeaudAlethius (p. 28) constitueune dérogation exception-nelle. La marque extérieurede la sépulture est invaria-blement une tablette portant lépi-taplie. En outre, dans la tombe,quand on la découvre, on ne ren-contre ni armes, ni objets à lusagedu défunt, comme les cimetièresrancs et alamans en fournissenten si grand nombre. Le Roannais,sous ce rapport, fait exception auxusages lyonnais : il y a absencedinscription et au contraire, on yrenconlrc fréquemment des sarco-phages avec couvercles en dosdâne (fig. 2o5 et 207), ornement


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