. L'Iliade d'Homère . s guère «à vivre ; la Parque inexorable te pour- «fuit & tamène la mort ; tu vas tom- «ber fous le fer du vaillant Achille. « A peine a-t-il fini ces mots , quefes veux Te ferment à la lumière, &que fon arne indignée de le quitter àla fleur de fon âge , senvole dans le»Enfers. Hector frappé de fa prédiction,ne lai(Ta pas de luy adreffer encoreces paroles : De quoy tavifes-tu , ïuy «dit-il, de faire icy le prophète , & de « C v 58 LIliade dHom. &c. » me prédire une prompte mort l qui» fçait fi je ne previendray point Achil-» le , tout fils de Déeiïe quil efl, & fi» cette p


. L'Iliade d'Homère . s guère «à vivre ; la Parque inexorable te pour- «fuit & tamène la mort ; tu vas tom- «ber fous le fer du vaillant Achille. « A peine a-t-il fini ces mots , quefes veux Te ferment à la lumière, &que fon arne indignée de le quitter àla fleur de fon âge , senvole dans le»Enfers. Hector frappé de fa prédiction,ne lai(Ta pas de luy adreffer encoreces paroles : De quoy tavifes-tu , ïuy «dit-il, de faire icy le prophète , & de « C v 58 LIliade dHom. &c. » me prédire une prompte mort l qui» fçait fi je ne previendray point Achil-» le , tout fils de Déeiïe quil efl, & fi» cette pique ne Iuy arrachera pas la vie ?En mefme temps il Iuy met le piedfur leitomac , ïuy arrache la pique defa playe , & le lai/Tant là il seflancecontre le divin Automedon compa-gnon darmes dAchille, & qui con-duifoit fon char. II veut le frapper defa pique , mais les chevaux immor-tels , dont les Dieux avoient faitpre-fent à Pelée , le garentiffent de REMARQUES SURLILIADE DHOMERE. Livre XVL Page Ç* Es yeux pareils à une four ce, qui dui, LJ haut dune roche ejcarpée ] Cen1 lagrande taille de Patrocle qui a donné cetteidée à Homère. Comme un jeune enfant qui fuit fa mère ]Cette comparaifon reprefente naïvement lat-titude de Patrocle, qui fe tenant prés dA-chille , & les yeux attachez fur luy, pleuroitfans ofer dire le fujet de Tes larmes. Voila cequi a fourni à Homère cette idée dune jeunefîile qui fuit h mère, &c. Page 2. Ilny a que leur mort qui pufl nouscaufer une douleur fifenfible] Achille, tout hé-ros quil eft&fifsdeDéeiTe , ne laifle pas detefmoigner la tendreffe quil a pour fon per^qui neftoit quun homme mortel. Généreux Patrocle vousrefpondites ] Cetteapoftrophe fait icy fort bien ; elle marque lesfentiments dHomère pour Patrocle, & fait Cvj 60 Remarques voir quon regarde ces grands hommes aprèsleur mort comme vivant encore. II en a efléparlé ailleurs. Page 3. Ne me reprochez pas mes fo


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