. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . Le mapolc : arbre et fruits. le voyageur affamé, mais il na aucune utilité pour celui quiest pressé, car la cuisson en demande trop de temps. Il y a encore sur tout le plateau, un fruit assez Bihénos lappellent mapolc. On le trouve sur un arbrede médiocre stature, et, par la couleur comme par lesdimensions, il ressemble à une orange mûre. 11 pend vertica-lement des branches de larbre où il est attaché par un pé- PARMI LES GANGUELAS. 347 doncule assez long. Lépicarpc et le
. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . Le mapolc : arbre et fruits. le voyageur affamé, mais il na aucune utilité pour celui quiest pressé, car la cuisson en demande trop de temps. Il y a encore sur tout le plateau, un fruit assez Bihénos lappellent mapolc. On le trouve sur un arbrede médiocre stature, et, par la couleur comme par lesdimensions, il ressemble à une orange mûre. 11 pend vertica-lement des branches de larbre où il est attaché par un pé- PARMI LES GANGUELAS. 347 doncule assez long. Lépicarpc et le mésocarpe élroitementunis forment une enveloppe de quatre millimètres dépaisseuraussi dure que de la corne. On ne peut la briser quà coups doforte hachette. Lorsquelle lest, on y trouve un liquide épais,coagulé, rempli de semences pareilles en grosseur et en ap-parence aux noyaux des petites prunes. Cette liqueur, au goût sucré et acidulé, est assez purgativesi on la prend en quantité ; mais les Bihénos assuraient quelle. Fruits et branche du mapolé (p. 340). est fort nourrissante et capable de soutenir un hommependant plusieurs jours. Le lendemain je méloignai de la Couando, à lendroit oùelle commence à tourner vers le ; sur lindicationdes guides, je me dirigeai droit à lest en quête des sourcesde la Goubangui, cette rivière qui, daprès leur témoignage,devait être des plus grandes. Au bout dune heure de marche, nous passions un ruisseaucoulant vers le sud, à travers un marécage qui pouvait bien 348 COMMENT JAI TRAVERSE LAFRIQUE. avoir une centaine de mètres en large et qui nous donna pasmal de fatigue. Nous rencontrâmes à six kilomètres plus loin,un autre grand ruisseau dont le cours était parallèle au pre-mier. Entre ces ruisseaux, de môme quentre les affluents de laCouando, rive gauche, sélève une chaîne de montagnes éten-dues du sud au nord. Elles font partie dun système impor-tant qui, plus au nord, court de louest
Size: 1651px × 1514px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1880, bookidcommentjaitr, bookyear1881