. Le Monde moderne. ous lavonsdit, Joseph Vernet était contraint do-béir trop souvent à la tyrannie de pro-grammes ridicules. Mais que dadmi-rables coins dp nature, pleins dombresniurnuirantes et fraî-ches, à lombre deses solennelles ruineset de ses fabriquesobsédantes ! Que declarté vraie et pro-fonde dans ses cielset de lumineuse etfrissonnante limpiditédans ses eaux 1 Et puis notre grandCorot laima avec pas-sion et létudia avecamour et avec ne suffit-il pasà sa gloire? Ce fut lannéemôme où mourut Jo-seph \crnet (1789),que son fds Carie,(liMit le nom étaitdéjà célèbre, entra à
. Le Monde moderne. ous lavonsdit, Joseph Vernet était contraint do-béir trop souvent à la tyrannie de pro-grammes ridicules. Mais que dadmi-rables coins dp nature, pleins dombresniurnuirantes et fraî-ches, à lombre deses solennelles ruineset de ses fabriquesobsédantes ! Que declarté vraie et pro-fonde dans ses cielset de lumineuse etfrissonnante limpiditédans ses eaux 1 Et puis notre grandCorot laima avec pas-sion et létudia avecamour et avec ne suffit-il pasà sa gloire? Ce fut lannéemôme où mourut Jo-seph \crnet (1789),que son fds Carie,(liMit le nom étaitdéjà célèbre, entra àémie des beaux-arls, porté par le re-tentissant succès desa grande toile histo-rique une des rarescompositions de cegenre : le Tridnipheile P;\ul-Emile. Il fut aussi donnéà lheureu» vieillardde pouvoir embrasseravant de fermer les yeux, pour toujours,son pelil-lils, né le ;{(> juin 1789. Ce quiperfticttait à Horace Nernct, toujoursen veine de boutade, daffirmer quil TMOIS VKliNKT. Horace Veexet. — Son atelier. (Appartient à M. Haro.) avait fort bien connu son grand-pè si ce furent à de grandes com-positions académiques telles quAhiçjaïloffrant des présents à David, la Para-bole de lEnfant prodigue, le Triom-phe de que Carie \ernetdut ses succès ofliciels, cest à sa spiri-tuelle fécondité dans les genres sporti-ques et humoristiques quil doit le plusclair de sa célébrité. (Carie \ernet avaitobtenu, en 1779, le second prix de Romeen peignant Ahigaïl offrant des présentsà David, et ce fut la Parabole de lEn-fant prodigue qui lui valut son entréeà la villa Médicis.) Carie Vernet fut un croquiste de gé-nie bien plutôt quun peintre de race,et ses vastes gloritications picturales deshauts faits de Paul-Emile, de Patrocleet de Louis XVI, dun aspect trop sou-vent panoramique, sont déjà oubliées,alors que la curiosité artistique sinté-resse encore à ces feuilles légères où ila su tîxcr dun crayon
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