Histoire de la vie politique et privée de Louis-Philippe . ttelle (pie, malgré le peu de distance quil y avait du marchepied ausol, il ne put rester debout, et, faisant un tour sur lui-même, iltomba en arrière, la tète sur le pavé. La chute fut terrible : le prince resta sans connaissance à la placemême oîi il était tombé. Cent pas plus loin, le postillon se rendait maître de ses chevaux;puis, une fois maître deux, il revint se mettre à la disposition dupiince, quil était bien loin de croire blessé à mort. On était accouru à son secours, et on lavait transporté dans lamaison dun épicier, sur l


Histoire de la vie politique et privée de Louis-Philippe . ttelle (pie, malgré le peu de distance quil y avait du marchepied ausol, il ne put rester debout, et, faisant un tour sur lui-même, iltomba en arrière, la tète sur le pavé. La chute fut terrible : le prince resta sans connaissance à la placemême oîi il était tombé. Cent pas plus loin, le postillon se rendait maître de ses chevaux;puis, une fois maître deux, il revint se mettre à la disposition dupiince, quil était bien loin de croire blessé à mort. On était accouru à son secours, et on lavait transporté dans lamaison dun épicier, sur la route, à quelques pas de lendroit oîi leprince était tombé. Le prince était tombé devant la m:ii^on n° 13. On étendit le blessé sur un lit, dans une des salles du rez-de-chaussée. ln médecin des environs accourut, cétait le docteur Bauniy; ilpratiqua ime saignée qui demeiua sans elTet. La famille royale fut prévenue. M lis quand le roi, la reine etMadame Adélaïde arrivèrent près du lit du prince, non-seulement ?.. âlBl®-=l!L=KA®E!a LOUIS-PHILIPPE 185 navait pas repris connaissance, mais il ne donnait presque plus au-cun signe de vie. Cependant, la terrible nouvelle avait pris des ailes daigle pour allerfrapper à toutes les portes. Pasquier, chirurgien du prince, arrivait de Paris; M. le duc dÂu-male de Courbevoie, et M. le duc de Montpcnsier de Vincennes. Pasquier déclara que létat du prince était des plus graves et quilcraignait un épanchement au cerveau. Cétait dautant plus probable,que le prince navait pas repris un instant connaissance, et quequelques mots prononcés en langue allemande furent les seuls quillaissa échapper. Cependant lagonie se prolongeait, mais sans donner despoir ausavant docteur, qui usait, vis-à-vis du prince, de toutes les ressourcesdune médication énergique. La vie se retirait, mais à regret et enluttant pied à pied contre la destruction. Un moment la respirationparut plus libre; un moment, le p


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