. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. RAPIDITE DES REACTIONS MOTRICES, REFLEXES ET CEREBRALES 19 rience et empêchent ainsi de donner la mesure exacte du retard de la réaction cérébro-musculaire. \° Amplitude de laréaction. âNous avionsadmis, sans autre explication, que, sur un même sujet, le relard ne varie pas malgré les changements qui peuvent survenir dans l'amplitude de la secousse ; nous avons donné ce résultat sous une forme trop absolue et les critiques dont il a été l'objet de la part de divers expérimentateurs (Bubnoff et H


. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. RAPIDITE DES REACTIONS MOTRICES, REFLEXES ET CEREBRALES 19 rience et empêchent ainsi de donner la mesure exacte du retard de la réaction cérébro-musculaire. \° Amplitude de laréaction. âNous avionsadmis, sans autre explication, que, sur un même sujet, le relard ne varie pas malgré les changements qui peuvent survenir dans l'amplitude de la secousse ; nous avons donné ce résultat sous une forme trop absolue et les critiques dont il a été l'objet de la part de divers expérimentateurs (Bubnoff et Heidenhain, de Vari- gny) nous engagent à ajouter quelques détails à notre première formule. Montrons d'abord le fait qui a été le point de départ de notre conclusion ; une simple démonstration graphique suffira pour en établir la réalité. Dans la figure 2, deux secousses musculaires (M) d'amplitude très inégale, apparaissent avec un même retard sur l'instant de l'excitation (E). L'excitation induite de rupture qui a provoqué la plus forte secousse était beaucoup plus énergique que l'autre. Dans la figure 3, on retrouve la même égalité du retard {r 6 centiè- mes 1/2 de seconde) pour la secousse \, qui est très faible, et pour les se- cousses 2 et 3, qui sont très amples ; l'excitation 1 a été fournie par une rupture de courant de pile; les excita- tions 2et 3^ par une décharge d'induc- tion faible (n" 2), forte (n° 3). Voilà des exemples, choisis dans un grand nombre de résultats identiques, qui prouventque notre conclusion était légitime et que, dans certaines cir- constances tout au moins, la diffé- rence d'amplitude de la secousse n'en- traîne pas une différence de retard sur l'excitation corticale. 2° Intensité de rexcitation. â C'est surtout le degré de l'excitation appliquée au cerveau qu'on a jugé capable de faire varier la


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