De la philosophie corpusculaire, ou, Des connoissances et des procédés magnétiques chez les divers peuples . miner le règne de la fanté, &fi elle peut faire des conquêtes. Dès fon origine , la pratique de la méde-cine tranfplantatoire produifit à lart deguérir un avantage confidérable. Elle fitétudier avec plus de foin la nature de lapeau , de fon tiflli, des maladies qui pou-voient en obfl:ruer les pores, &: rendre lacirculation des fluides intérieurs & extérieursplus lente & moins facile. On remarqua Voyez Ex-que le fang devenoit moins concrefcibk geu ^dans ceux qui avoient la peau déliée, t
De la philosophie corpusculaire, ou, Des connoissances et des procédés magnétiques chez les divers peuples . miner le règne de la fanté, &fi elle peut faire des conquêtes. Dès fon origine , la pratique de la méde-cine tranfplantatoire produifit à lart deguérir un avantage confidérable. Elle fitétudier avec plus de foin la nature de lapeau , de fon tiflli, des maladies qui pou-voient en obfl:ruer les pores, &: rendre lacirculation des fluides intérieurs & extérieursplus lente & moins facile. On remarqua Voyez Ex-que le fang devenoit moins concrefcibk geu ^dans ceux qui avoient la peau déliée, tandisquil fe condenfoit très-aifément, au con-traire , ôc tomboit en trumeaux dans ceux io6 De laPhilosophiedont le tiffu de la peau étoit plus compafl:côc plus ferré. C eft encore à la médecinetranfplantatoire quon dut les premièresobfervations fur la météorologie&: furiesvariations de Tatmofphère, qui paroilTentavoir toujours eu tant dinfluence fur laconftitution générale des peuples , fur leurforce, fur leur caradère, 6c par conféqucntfur leur CORrUSCULAIRE. I07 CHAPITRE de la tranfplantation ma^édque. OI tout fluide sécoule avec plus de rapiditéquand on réleftrife , il en eft de même sileft magnétifé. La chaleur vivifiante dun in-dividu fain &: vigoureux fe propageant danslhomme malade , fes nerfs reprennent plusdadion , &: fes mufcles acquièrent plus dejeu. Dès-lors les liquides fedébarraflent, parla tranfpiration infenfible &: les fueurs, detous les obftacles qui gênoient leur cours,&: reprennent leur fluidité naturelle ; maiscet heureux effet ne peut sopérer quaupéril du bienfaiteur, de celui qui a com-muniqué fon énergie vitale à lhomme ma-lade. Léchange des biens corporels ne peutfe faire que par celui des maux, Ainiî , lafanté &: linfirmité fe partagent. et Simon Thomas , dit Montaigne , efl:oit chl lo!* ^^« un grand Médecin de fon temps. Il me55 fouvient que me rencontrant un jour à33 Toulou
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