. L'étang des soeurs-grises . depuis longtemps, et que vous mavez toujours refusé. Le marquis, absolument rassuré par cette proposition de duel,éclata de rire. Il allait répondre, Nina lui coupa la parole. — Oh! Bertrand, sécria-t-elle, êtes-vous fou? Si javais su,certes, je naurais pas écrit cette Mais ce duel, je myoppose, je my oppose absolument ! Quel scandale pour moi ! Etque ne dirait-on pas ! Vous mavez trompé, indignement trom-pée! — Rassurez-vous, Nina, répondit Bertrand, je ne vous ai pastrompée, et vous ne serez pas victime de la punition que je veuximposer à cet homme
. L'étang des soeurs-grises . depuis longtemps, et que vous mavez toujours refusé. Le marquis, absolument rassuré par cette proposition de duel,éclata de rire. Il allait répondre, Nina lui coupa la parole. — Oh! Bertrand, sécria-t-elle, êtes-vous fou? Si javais su,certes, je naurais pas écrit cette Mais ce duel, je myoppose, je my oppose absolument ! Quel scandale pour moi ! Etque ne dirait-on pas ! Vous mavez trompé, indignement trom-pée! — Rassurez-vous, Nina, répondit Bertrand, je ne vous ai pastrompée, et vous ne serez pas victime de la punition que je veuximposer à cet homme. Si je suis tué, mon testament est fait. Toutce qui mappartient, vous revient, et jy proclame hautement lapureté de vos intentions et lhonnêteté de votre conduite. Si je letue, comme je le crois, je suis là pour vous couvrir et sauver votrehonneur, garantir votre réputation à laquelle vous tenez, ce dontje vous remercie. Le marquis écoutait cette explication avec un petit rire mo- LE DROIT DU MARI 489. Morte! murmura Du Lys éperdu. Bertrand sadressa de nouveau à lui : — Monsieur le marquis, jai des épées, le jardin derrière lhô-tel nous offre un terrain favorable, et la lune nous éclairera suffi-samment. Étes-vous prêt? — Mon cher monsieur, répliqua le marquis, vous savez que jemaniL assez habilement le fleuret, pour ne pas vous ; Ô2-- Liv. ^ 490 • LÉTANG DES SŒURS-GRISES demandez à votre ami, feu M. Richard. Il est donc probable quecest moi qui vous tuerai. Mais vous tenez trop à vous battre,pour que je ne tienne pas essentiellement à ne point me battre. Jevous liais autant que vous me haïssez. Seulement, jai millemoyens de vous désespérer, ce qui me venge beaucoup mieux quevotre mort ou une blessure grave dont vous guéririez. Où je puisvous frapper, en renouvelant sans cesse les coups, cest dans vosamis, je lai fait ! cest dans la femme que vous aimez encore, je lefais ! cest dans votre enfant, je le ferai ! — Alo
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