Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . antes ne trouvent lhumiditéindispensable à leur croissance que dans les endroits où leau, retenue pardes lits de lave, se maintient dans les couches superficielles du sol. Larapide disparition des eaux offre du moins cet avantage que dans listhmeil ne peut se former de marais proprement dit. Bien que la chaîne axiale du Nicaragua se développe à lest de la dépres-sion des lacs et que le sol abaissé présente aux bords de lOcéan une plaine 1 Omotepe, Omo-tepetl fréquemment employé, est un terme (D. Pector, Notes manuscrites.) 494 NOUVELLE


Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . antes ne trouvent lhumiditéindispensable à leur croissance que dans les endroits où leau, retenue pardes lits de lave, se maintient dans les couches superficielles du sol. Larapide disparition des eaux offre du moins cet avantage que dans listhmeil ne peut se former de marais proprement dit. Bien que la chaîne axiale du Nicaragua se développe à lest de la dépres-sion des lacs et que le sol abaissé présente aux bords de lOcéan une plaine 1 Omotepe, Omo-tepetl fréquemment employé, est un terme (D. Pector, Notes manuscrites.) 494 NOUVELLE GÉOGRAPHIE UNIVERSELLE. faiblement ondulée, létroite bande de terrain qui limite à louest le lac deNicaragua est le véritable faite de partage. Les eaux qui descendent du ver-sant occidental des montagnes de Ghonlales ne vont point sépancher dansle Pacifique, mais au contraire finissent, après un cours sinueux, par tom-ber dans la mer des Caraïbes : nulle part la prétendue loi qui faisail N° 1(0 — ISTHME ni: RIVAS. Uuest de. Pari. 86°40 Uuest de ureenwich rofondeun <:. lerrou. De 0 ;i 10 mètres. De 10 mètres et au delà. I : I 200 000I , o 30 kit. coïncider les lignes de partage avec les crêtes des montagnes nest plusnettement contredite. Du reste, le seuil de séparation formé par listhmene déverse que des ruisselets par son versant occidental. Les seulesrivières qui descendent du Nicaragua au Pacifique prennent leur sourcesur le revers des Marrabios et coulent dans la baie de Fonseca. Ces riviè Real, né dans le voisinage du lac de Managua, et, plus au nord,le rio Negro, devenu la frontière commune entre les deux républiques, FLEUVES DU NICARAGUA. 405 Honduras et Nicaragua, ont fréquemment changé de cours, par leffetdes éruptions de cendres, qui ont obstrue les lits, formé des îles et despéninsules : peut-être aussi les oscillations du sol ont-elles contribué àdéplacer les cours deau. Depuis léruption du Coseguina


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