Histore de la maison de Saxe-Cobourg-Gotha . utôt que la supério-rité numérique de lennemi avaient produit le découra-gement et la confusion. Les cavaliers saxons prirent lafuite, et entraînèrent après eux toute linfanterie. Labravoure personnelle ne pouvait plus réparer labsencedune tactique prudemment combinée. Blessé à la joue,Jean-Frédéric se rendit à un gentilhomme de Misnie,Thilo de Trotta. « Si tous avaient combattu commelélecteur, » disait plus tard le roi Ferdinand, « il nau-rait point été vaincu, ni fait prisonnier. » Son fils, éga-lement blessé, parvint à échapper avec 400 cavaliers
Histore de la maison de Saxe-Cobourg-Gotha . utôt que la supério-rité numérique de lennemi avaient produit le découra-gement et la confusion. Les cavaliers saxons prirent lafuite, et entraînèrent après eux toute linfanterie. Labravoure personnelle ne pouvait plus réparer labsencedune tactique prudemment combinée. Blessé à la joue,Jean-Frédéric se rendit à un gentilhomme de Misnie,Thilo de Trotta. « Si tous avaient combattu commelélecteur, » disait plus tard le roi Ferdinand, « il nau-rait point été vaincu, ni fait prisonnier. » Son fils, éga-lement blessé, parvint à échapper avec 400 fut laffaire la plus chaude et à la fois la plus funestedans la vie du chevaleresque et magnanime Jean-Frédéric27. 27 On connaît le mot de lempereur sur cette victoire : Jeni, vidi, relation de la bataille de Mtihlberg, datée du camp sur lElbe à deux lieuesde Meissen le jour même, se trouve dans les papiers dÉtal du cardinal de Gran-velle (voy. note 20, p. 141) T. III, p. 262 et ss. $&. » )) » )) » » Conduit devant Charles-Quint, il laborda en cestermes : « Empereur très-clément, le sort ma renduvotre prisonnier ; ce que je vous demande, cest uneprison digne de mon nom et de mon rang. —Ah !répliqua Charles avec emportement, maintenant vousme nommez empereur ; jusquici vous me nommiezde toute autre sorte ; je nétais pour vous queCharles de Gand. Vos péchés vous ont réduit danslétat où vous êtes; vous serez traité comme vousle méritez. » Lélecteur baissa la tête et se tut. Untribunal de guerre, formé aussitôt sous la présidencedu duc dAlbe, le condamna à la peine de mort. Leprisonnier jouait aux échecs avec le duc Eric de Bruns-wick, quand on vint lui signifier cet arrêt. Sans aucuneémotion, et avec une résignation remarquable, il pro-nonça ces paroles : « Lon me condamne à la mort,parce que je ne veux point livrer Wittenberg ; celaprofitera peu à lempereur, et chacun de mes fils pourrame rempla
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