. Némésis médicale illustrée : recueil de satires . utile tant que nous aurons des Facultés avaitété moins grande, le concours serait probablement de nouveau aboli. 9. Depuis que jai écrit ces vers, MM. Bouillaud, Gerdy, Rostan, San-son et Yelpeau ont été nommés professeurs. Sans lopposition juste eténergique de la Gazette des hôpitaux, lintrigue aurait plus souventprévalu, et plusieurs de ces messieurs seraient peut-être encoreagrégés II! DEUXIEME SATIRE, 1 SÉRIh. Jaime lÉcole, et javoue à ma honte ,Quelque pédant que soit un professeur,Fût-ce un Scapin, un Tartufe, un Gérante,Fût-ce Adelon,


. Némésis médicale illustrée : recueil de satires . utile tant que nous aurons des Facultés avaitété moins grande, le concours serait probablement de nouveau aboli. 9. Depuis que jai écrit ces vers, MM. Bouillaud, Gerdy, Rostan, San-son et Yelpeau ont été nommés professeurs. Sans lopposition juste eténergique de la Gazette des hôpitaux, lintrigue aurait plus souventprévalu, et plusieurs de ces messieurs seraient peut-être encoreagrégés II! DEUXIEME SATIRE, 1 SÉRIh. Jaime lÉcole, et javoue à ma honte ,Quelque pédant que soit un professeur,Fût-ce un Scapin, un Tartufe, un Gérante,Fût-ce Adelon, formaliste assesseur,Dès quen longs plis sur son dos se dessineLa souquenille à revers éclatant,Dès quune toque aplatie en bassineRevêt son chef que la fierté distend,Jen deviens Malheur à qui peut rireQuand un doyen, troublé dans ses repas,Heurte en tremblant la poignante satireDont Némésis enchevêtre ses donc cette École bénie,Où lindolence eut toujours des LOrfilaïde, chant LÉCOLE. La France avait passe sous un niveau de sang;Nobles, bourgeois, vilains, groupés sur un seul rang Victimes quon dévoue à la même cesse alimentaient lalïreuse guillotine. 20 DEUXIEME SATIRE Dont un an parmi nous on entendit crierDuu tranchant sans repos linfatigable était loin encore, où, vengeurs de nos pères,Supputant de sang-froid le prix de ces misères,Nous devions, le front haut, les yeux moins abattus,De leurs crimes hardis absoudre nos Bru tus,Éclaircir du tableau les teintes rembrunies ,Arracher tout sanglants leurs corps aux Gémonies,A létranger vaincu répondre avec fiertéPar les cris immortels : Victoire et liberté ! La guerre cependant décimait nos armées,De mille points divers à la hâte formées;Aux fiers républicains indoctes à souffrirIl suffisait alors de vaincre ou de mourir,Et de lart bienfaisant qui guérit ou soulageLe secours paraissait inutile au courage. I


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