Précis iconographique de médecine opératoire et d'anatomie chirurgicale . e leur section. 2° On devra éviter de terminer le lambeau en pointe, et pour cela ilfaut faire marcher la lame du couteau largement et sans hésiter pa-rallèlement aux os, et quand, en rapprochant le lambeau de la surfacequil doit recouvrir, on juge quil est assez long, on tournera le tran-chant du couteau directement en dehors, et on divisera les tissus - 54 — nettement et carrément. Si des tendons dépassent la peau, on les excisera avec des ciseaux. 3° Il faut autant que possible choisir des tissus sains pour formerles


Précis iconographique de médecine opératoire et d'anatomie chirurgicale . e leur section. 2° On devra éviter de terminer le lambeau en pointe, et pour cela ilfaut faire marcher la lame du couteau largement et sans hésiter pa-rallèlement aux os, et quand, en rapprochant le lambeau de la surfacequil doit recouvrir, on juge quil est assez long, on tournera le tran-chant du couteau directement en dehors, et on divisera les tissus - 54 — nettement et carrément. Si des tendons dépassent la peau, on les excisera avec des ciseaux. 3° Il faut autant que possible choisir des tissus sains pour formerles lambeaux; cependant on peut, au besoin, les tailler aux dépensde tissus engorgés ou même lardacés, parce que linflammation sup-purative bien dirigée amène ordinairement le dégorgement de ces tissussans que la gangrène sensuive. Enfin, daprès M. Lisfrane, on peutmême opérer une désarticulation lorsquil ne reste aucun tissu pourformer le lambeau, lexpérience ayant prouvé quil sétablissait untissu de cicatrice sur les surlaces articulaires. PI. — 55 — PI. .18. DÉSARTICULATION DES DEUX DERNIERES PHALANGESDES DOIGTS ET DE lun DES DOIGTS EN TOTALITE. ÀNATOMIE. Fig. 1. Squelette dun des quatre derniers doigts vu par sa face , extrémité inférieure du métacarpien; b, corps de la première pha-lange; c, tête de la première phalange; d, deuxième phalange ouphalangine ; e, troisième phalange ou phalangette. Les articulations des phalanges entre elles sont des ginglymes par-faits, cest-à-dire ne permettent que deux mouvements, la flexion etlextension. La phalange supérieure qui entre dans la formation delarticie présente deux condyles séparés par une gouttière, sur les-quels sappliquent les deux cavités de la phalange inférieure séparéespar une saillie. De plus, chaque phalange présente près de larticledes saillies assez considérables, à la face dorsale (fig. 2, e) et à la facepalmaire (fig. 1, c, c). Deux ligaments lat


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