Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . ndre; mais le passé? — Ceterrible passé dhier?— Le passé du 2 sep-tembre? Danton voulait quon j<Uàt un voile suice passe. Les Girondins voulaient en pour-suivre le chAtimont. Rien nétait plus honorable que \o\\v in-dignation passionnée contre ce grand for-fait. Cétait i»ar amour, par respect pour laRévolution (luils prétendaient la venger dela souillure i[ui lui avait (te intligee. Ils nopouvaient se consoler davoir été hors détatdy mettre obstacle ; ils étaient humiliésde lespèce de stupéfaction cpiMls avaie
Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . ndre; mais le passé? — Ceterrible passé dhier?— Le passé du 2 sep-tembre? Danton voulait quon j<Uàt un voile suice passe. Les Girondins voulaient en pour-suivre le chAtimont. Rien nétait plus honorable que \o\\v in-dignation passionnée contre ce grand for-fait. Cétait i»ar amour, par respect pour laRévolution (luils prétendaient la venger dela souillure i[ui lui avait (te intligee. Ils nopouvaient se consoler davoir été hors détatdy mettre obstacle ; ils étaient humiliésde lespèce de stupéfaction cpiMls avaientsubie en j)r(»sence de TeViMiement. Mais e(^ noble sentiment leur imposait-il 20 iiisioini-: i)i: i hance un iltvoir absolu?— 11 nest Jamais {xTuiisdo participer à une iujustiei ou à un eiiiiie,sous prétexte do salut pubic ; mais doit-oninvariablemont roi)oussor la main de celuiqui en a été, à un i\e^vc quelcon(|ue, le fau-teur ou le compilée , sil vi)us tend cettemain pour vous aider à réparer le malauijuel il a eonlriliU. U pour empêcher ce. RiTsaint. mal de se renouveler et de saggraver? —Doit-on repousser cette main, si le salutpublic nous commande tle laccepter? Faut-il tout sacrilier à la pensée de pour-suivre à tout prix et en tout cas le châti-ment de toute action criminelle, lors mêmeque cette poursuite peut amener pour lasociété, pour la patrie, de nouvelles cala-mités ? Les Girondins ne lavaient pas cru, lors-quils avaient fait amnistier par la Lf-gisla-tive, pour des motifs politi(iues, des hom-mes quils exécraient, les massacreurs dela Glacière dAvignon. — Et les circoustau-ces, à r(poque do cette amnistie, étaientbi^n nioiîis redoutabbis, les raisons incom- |)arablement moins imp(ri(nises ; et Jour-daii loupe-tètes nétait j»as l);int(Ui! — Ro-land lui-même, qui navait point coopéré àlamnistie dAvignon, et qui resta juscpiaubout ferme entre tous contre lanarchie,avait laissé échapper ce mot, le 3 sep
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