Œuvres illustrées de George Sand . oucementà part, lassura que le voleur ressemblait comme deuxgouttes deau de vin blanc à un jeune propriétaire ré- cemment installé dans le voisinage, et quil avait vu parlerà mndemoisrllc Isoun trois jours auparavant, à la fêtechnnipèlro île Rubelles. Ces ri nseignemonts donnèrent un autre cours aux idéesde M. Delmare; son largo front, luisant et chauve, se sil-lonna dune grosse veine dont le gonllemenl était chez luile précurseur de lorage. « Morbleu ! se dit-il en serrant les poings, madame Del-mare prend bien de lislérét à ce godelureau qui pénètrechez moi
Œuvres illustrées de George Sand . oucementà part, lassura que le voleur ressemblait comme deuxgouttes deau de vin blanc à un jeune propriétaire ré- cemment installé dans le voisinage, et quil avait vu parlerà mndemoisrllc Isoun trois jours auparavant, à la fêtechnnipèlro île Rubelles. Ces ri nseignemonts donnèrent un autre cours aux idéesde M. Delmare; son largo front, luisant et chauve, se sil-lonna dune grosse veine dont le gonllemenl était chez luile précurseur de lorage. « Morbleu ! se dit-il en serrant les poings, madame Del-mare prend bien de lislérét à ce godelureau qui pénètrechez moi par-dessus les murs ! » Et il entra dans la salle de billard , pâle et frémissantde colère. III. « Rassurez-vous, Monsieur, lui dit Indiana; lhommoque vous avez tué se portera bien dans ipielques jours ;du moins nous lespérons, quoique la parole ne lui soit pasencore — Il ne sagit pas de cela. Madame, dit le colonel dunevoix concentrée ; il sagit de me dire le nom de cet inlé- IX DIA N rcssanl malade, et par quelle distraction il a pris le murde mon parc pour lavenue de ma maison. — Je li£;norp absolument, » répondit madame Delmareavec une Iroideur si pleine de fierté que son terrible épouxen fut comme étourdi un instant; mais revenant bien viteà ses soupçons jaloux : « Je le saurai, Madame, lui dit-il à demi-voix ; soyezbien sûre que je le « Alors, comme madame Delmare feignait de ne pas re-marquer sa fureur, et continuait à donner des soins aublessé, il sortit pour ne pas éclater devant ses femmes,et rappela le jardinier. « Comment sappelle cet homme qui ressemble, dis-tu,à notre larron? — M. de Ramière. Cest lui qui vient dacheter la pe-tite maison anglaise de M. de Cercy. — Quel homme est-ce? un noble, un fut, un beaumonsieur? — Un très-beau monsieur, un noble, je — Cela doit être, reprit le colonel avec emphase, M. deRamière? Dis-moi, Louis, ajouta-t-il en parlant bas; nas-tu
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