. L'illustration : journal universel . Enfin, une prohibition qui na pas besoin dêtre expliquéeproscrit dans tous les cas la vente des livres immoraux et desgravures obscènes, celle des armes confiées par lEtat, et celledes objets servant au culte divin qui nauraient pas été, aupréalable, régulièrement déconsacrés. De telles prohibitions semblent surabondantes. Hélas !nous vivons aans un siècle où les choses sacrées ne sontguère estimées que daprès leur valeur marchande. Sil enétait autrement, un commissaire-priseur aurait-Il osé derniè-rement donner le scandale dannoncer la vente publique anp


. L'illustration : journal universel . Enfin, une prohibition qui na pas besoin dêtre expliquéeproscrit dans tous les cas la vente des livres immoraux et desgravures obscènes, celle des armes confiées par lEtat, et celledes objets servant au culte divin qui nauraient pas été, aupréalable, régulièrement déconsacrés. De telles prohibitions semblent surabondantes. Hélas !nous vivons aans un siècle où les choses sacrées ne sontguère estimées que daprès leur valeur marchande. Sil enétait autrement, un commissaire-priseur aurait-Il osé derniè-rement donner le scandale dannoncer la vente publique anplus offrant et an dernier enchérisseur de reliques échappées ii la destruction révolutionnaire, lors du pillage de Saint-Denis? Semblerait-il que, dans une nation civilisée commela notre, il faillit une loi expresse pour interdire la vente desossements des morts, des restes des rois et des héros qui ontou gouverné on illustré la France? Les ventes auxquelles président les commissaires-priseurssont de deux


Size: 1154px × 2164px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1840, bookidlillustratio, bookyear1843