Gazette des beaux-arts . pensions navoir plus à revenirsur cet artiste ; mais qui peut se flatter davoirrpuisé un sujet dérudition? On croit avoir con-sulté tous les ouvrages, feuilleté tous les cartonssusceptibles de fournir un renseignement, et,confiant, on donne son manuscrit à limprimeur;puis, un beau matin, ime trouvaille vous faitregretter limpression dun travail que lon con-sidérait comme complet. Ce mécompte, nous^enons de léprouver nous-même à propos deJacopo de Barbaris dit le Maître au caducée. Quelques mois après la publication de nosnotes sur ce peintre-graveur, nous rencontrions,
Gazette des beaux-arts . pensions navoir plus à revenirsur cet artiste ; mais qui peut se flatter davoirrpuisé un sujet dérudition? On croit avoir con-sulté tous les ouvrages, feuilleté tous les cartonssusceptibles de fournir un renseignement, et,confiant, on donne son manuscrit à limprimeur;puis, un beau matin, ime trouvaille vous faitregretter limpression dun travail que lon con-sidérait comme complet. Ce mécompte, nous^enons de léprouver nous-même à propos deJacopo de Barbaris dit le Maître au caducée. Quelques mois après la publication de nosnotes sur ce peintre-graveur, nous rencontrions,parmi des estampes récemment apportées dAngleterre, une épreuvede nielle qui piqua assez notre curiosité pour nous décider à premier soin, en rentrant dans notre cabinet, fut douvrir noscartons des xv^ et wi siècles, et par la confrontation de ce nielleavec les estampes de Jacopo de Barbaris nous ne tardions pas à acqué-rir la certitude que nous avions entre les mains une pièce non. 1. Voir t. XI, p. 311 et 445. 22i GAZETTE DES BEAUX-ARTS. décrite à ajouter à lœuvre du maître. Le travail de ce nielle est plus finet moins libre, il est vrai, que dans les estampes connues ; mais la desti-nation de lœuvre explique tout naturellement cette différence,, les taillesayant été creusées dans largent pour fixer lémail et non pour servir àlimpression ^ Néanmoins, si lexécution offre de légers écarts, le style dela figure proclame manifestement le nom de lauteur. Pourquoi serefuserait-on à admettre que les deux femmes placées en regard lune delautre ont une commune origine? nont-elles pas mêmes épaules tom-
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