. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU l'^'' AVRIL 277, démontre que, contrairement aux données de Zahn et Walker(l), le contact même prolongé du sang avec l'endothélium pleural ne suffît pas toujours à déterminer l'incoagulabilité. Dans un autre cas (, hémothorax par blessure pulmonaire par éclat d'obus), le sang pleural, toujours incoagulable spontanément, coagulait par l'addition de sérum du blessé. Le liquide pleural redevient coa- gulable spontanément pendant la phase de dilution, à un moment variable de cette pha


. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU l'^'' AVRIL 277, démontre que, contrairement aux données de Zahn et Walker(l), le contact même prolongé du sang avec l'endothélium pleural ne suffît pas toujours à déterminer l'incoagulabilité. Dans un autre cas (, hémothorax par blessure pulmonaire par éclat d'obus), le sang pleural, toujours incoagulable spontanément, coagulait par l'addition de sérum du blessé. Le liquide pleural redevient coa- gulable spontanément pendant la phase de dilution, à un moment variable de cette phase. Nous n'avons pas pu saisir de rapports entre la précocité du retour de la coagulabilité et l'intensité de la dilution. â Petit hémothorax gauche par contusion. I I Polynucléaires neutrophiles. E13 Ãosinophiles. EZa Cellules endothéliales. FiG. 3. â ; petit hémothorax postérieur gauche. Période réactionnelle de ciûq ; dilution réduite, du 5^ au 13^ jour; disparition par organisation; faihle éosi- nophilie. Coagulabilité spontanée conservée. IV. Conclusions pratiques. â Les faits que nous avons observés illustrent d'une façon frappante ce qu'on pourrait appeler révolution normale d'un hémothorax et ses rapports avec les anomalies de celle-ci, c'est-à -dire les complications. Cette évolution normale apparaît ainsi : 1° D'abord la phase de défense contre l'infection : réaction leucocy- taire,puis pleurale. Cliniquement à cette phase se rapporte l'hyperther- mie du début; c'est la période des infections à anaérobies, signalées très précocement par le maintien d'un degré élevé de polynucléosedu liquide. 2° Vient ensuite la phase de dilution, quelquefois intense et alors révélée cliniquement, le plus souvent réduite et appréciable seulement pour le laboratoire. C'est la période des


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