Traité des maladies de la moelle épinière . tion. Lexamen histologique de ces muscles et des nerfsmusculaires correspondants na montré aucune espèce daltération appréciable. 296 J. DEJERINE ET A. THOMAS. — MALADIES DE LA MOELLE. partie constituante du syndrome clinique. Les malades ne sont para-lytiques que parce quils sont atrophiques, et ils sont paralytiques- au prorata de leuratrophie. Les muscles-atrophies ont per-du leur consistanceferme et élas-tique, ils sontmous à la palpa-tion, sont le siègede petites contrac-tions involon-taires, partielles,soulevant isolé-ment quelques fi-bres ou q


Traité des maladies de la moelle épinière . tion. Lexamen histologique de ces muscles et des nerfsmusculaires correspondants na montré aucune espèce daltération appréciable. 296 J. DEJERINE ET A. THOMAS. — MALADIES DE LA MOELLE. partie constituante du syndrome clinique. Les malades ne sont para-lytiques que parce quils sont atrophiques, et ils sont paralytiques- au prorata de leuratrophie. Les muscles-atrophies ont per-du leur consistanceferme et élas-tique, ils sontmous à la palpa-tion, sont le siègede petites contrac-tions involon-taires, partielles,soulevant isolé-ment quelques fi-bres ou quelquesfascicules dans lamasse du muscle :ces contractionsfibrillaires^ parcel-laires , fascicii-laires, sont à peuprès les a comparéesà des mouvementsvibratoires qui se-raient produits pardes cordes tendue&souslapeau,etqui,par leur tensionet leur relâche-ment alternatifs,se dessineraientet disparaîtraienttour à , rapides,de courte durée,ces contraction&se produisent àintervalles très-. Fig. 101.—PolioniycliLe chronique, lypescapulo-huméral,chezun homme de quarante-hiiitans. — Ici latrophie estlimitée au domaine des V^ et \^I<= p. cervicales. Début àràgc de quarante-sept ans, deux mois après avoir reçupendant plusieurs heures une pluie glacée sur les é fibrillan-es très accusées. Abolition desréflexes olécràniens. Affaiblissement des i^éflexcs patel-laircs. Réaction de dégénérescence dans les musclesatrophiés. Intégrité de tous les modes de sensibilité(Salpctrière, 1899), rapprochés les uns des autres. Spontanées, elles sont exagéréespar les excitations cutanées et par une émotion ou uneimpression de froid : souvent le fait de faire déshabiller un maladesuffit à exagérer leur production. Parfois elles sont assez intensesdans un muscle pour amener de petits mouvements dans le& POLIOMYÉLITE ANTÉRIEURE CHRONIQUE. — SYMPTOMES. 297 segments du membre sur lesquels il agit


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