. Histoire d'un casse-noisette . permettait pas de développer davan-tage, les qualre princesses conduisirent Marie etCasse-Noisette dans Tintérieur du palais, les for-cèrent de sasseoir sur de charmants petits canapésen bois de cèdre et du Brésil, parsemés de fleursdor, disant quelles voulaient elles-mêmes préparerleur repas. En conséquence, elles allèrent chercher une quan-tité de petits vases et de petites écuelles de la plusfine porcelaine du Japon, des cuillers, des couteaux,des fourchettes, des casseroles et autres ustensilesde cuisine tout en or et en argent; apportèrent lesplus délicieu


. Histoire d'un casse-noisette . permettait pas de développer davan-tage, les qualre princesses conduisirent Marie etCasse-Noisette dans Tintérieur du palais, les for-cèrent de sasseoir sur de charmants petits canapésen bois de cèdre et du Brésil, parsemés de fleursdor, disant quelles voulaient elles-mêmes préparerleur repas. En conséquence, elles allèrent chercher une quan-tité de petits vases et de petites écuelles de la plusfine porcelaine du Japon, des cuillers, des couteaux,des fourchettes, des casseroles et autres ustensilesde cuisine tout en or et en argent; apportèrent lesplus délicieuses sucreries que Marie eût jamais vues,et commencèrent à se trémousser de telle façon, queMarie vit bien que les princesses de Confiturem-bourg sentendaient merveilleusement à faire lacuisine. Or, comme Marie sentendait aussi très bien à ceschoses, elle souhaitait intérieurement de prendreune part active à ce qui se passait; alors, commesi elle eût pu deviner le vœu intérieur de Marie, LE VOYAGE. 211. la plus jolie des quatre sœurs de Casse-Noisette luitendit un petit mortier en or et lui dit : « Chère libératrice de mon frère, pilez-moi jevous prie, de ce sucre candi. » Marie sempressa de se rendre à linvitation, et,tandis quellefrappait si genti-mentdanslemor-tier, quil en sor-tait une mélo-die charmante,Casse-Noisette semit à raconterdansleplusgranddétail toutes ses aventures; mais, chose étrange, ilsemblait à Marie, pendant ce récit, que peu à peules mots du jeune Drosselmayer, ainsi que le bruitdu mortier, narrivaient plus quindistinctementà son oreille; bientôt, elle se vit enveloppée commedune légère vapeur; puis la vapeur se changeaen une gaze dargent, qui sépaissit de plus enplus autour delle, et qui peu à peu lui dérobala vue de Casse-Noisette et des princesses sessœurs. Alors des chants étranges, qui lui rappelaientceux quelle avait entendus sur le fleuve dessencede rose, se firent entendre mêlés au murmurecroiss


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