Sur les remparts : poésies . passait à tire-daileEmportant son cri rauque aux horizons décrus : Car le soleil plongeait son disque vers la grèveOù sattristent mes yeux lorsque lété se meurt :Des ombres sallongeaient : je méveillai, mon rêvevSacheva, frêle, ainsi que le chant du semeur. G pins mistérieux visités par les âmes,Et qui versez la paix à mon cœur harassé, 2§ Cierges de la nature, au couchant plein de flammes,Mon rêve puise en vous la leçon du passé ! Inspirez largement les âmes vagabondes,Je reviendrai pleurer sous vos rameaux en croix,Vous qui semblez bénir la mémoire des mondesEt d


Sur les remparts : poésies . passait à tire-daileEmportant son cri rauque aux horizons décrus : Car le soleil plongeait son disque vers la grèveOù sattristent mes yeux lorsque lété se meurt :Des ombres sallongeaient : je méveillai, mon rêvevSacheva, frêle, ainsi que le chant du semeur. G pins mistérieux visités par les âmes,Et qui versez la paix à mon cœur harassé, 2§ Cierges de la nature, au couchant plein de flammes,Mon rêve puise en vous la leçon du passé ! Inspirez largement les âmes vagabondes,Je reviendrai pleurer sous vos rameaux en croix,Vous qui semblez bénir la mémoire des mondesEt dont sinspire encor luniverselle voix^ Priez pour lunivers, priez pour qui vous prie,O vous les vieux amis qui ne changez jamais,Vous qui puisez la sève au sol de la patrieEt qui vers le grand ciel essorez vos sommets. Si je comprends iju peu la plainte solennelleQue vous semez au vents et vers le flot des mers,Ne répétez-vous pas :—Une France-NouvelleAppelle une autre France à lheure des revers ?. 26 LECHO A M. Ernest Myrand. Quand ton front sassombrit dune désespérance,Jette vers lhorizon laveu de ton destin ;Une aube frissonnante en son azur immenseViendra te consoler par un écho lointain : Car cet écho répond lorsque tu Pinterroges :Il nous répond parfois un des mots bredouilles,Parfois il est pareil au fou quon mène aux loges,Selon les horizons qui sont clairs ou brouillés. Il dit : — Je parle bien ou lance des sottises,Je prends souvent le ton des interlocuteurs ;Je gronde à louragan et souris dans les brises,Je tremble sur la boue et chante des splendeurs. Je suis comme ta vie aux mille voix je me déchire au sommet des rochers ;La fauve me comprend dans le deuil des tourmentes ;Mainte fois je gémis aux tocsins des chochers. Je suis plus attentif la veille des orages,Même au cri de loiseau qui chante son matin ;Quand sonne le clairon jéveille les couragesEt javive la foi du cœur trop incertain. 27 Il nest pas qu


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