. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés. Péchkr. MAD 1 MADELEINE COU 1 151 grandes, minces, vert jaunâtre en dessus, vert blanchâtre en dessous, ovales- allongées, très-longuement acuminées, à bords fortement dentés et surdentés en scie. â Pétiole : gros ou moyen, court et rigide, rosé en dessous, à cannelure prononcée. â Glandes : faisant entièrement défaut. â Fleurs : très-grandes et d'un rose pâle. Fertilité. â Remarquable. Culture. â Il végète parf
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés. Péchkr. MAD 1 MADELEINE COU 1 151 grandes, minces, vert jaunâtre en dessus, vert blanchâtre en dessous, ovales- allongées, très-longuement acuminées, à bords fortement dentés et surdentés en scie. â Pétiole : gros ou moyen, court et rigide, rosé en dessous, à cannelure prononcée. â Glandes : faisant entièrement défaut. â Fleurs : très-grandes et d'un rose pâle. Fertilité. â Remarquable. Culture. â Il végète parfaitement sur toute espèce de sujets et fait d'aussi beaux plein-vent que de superbes espaliers. Description du fruit. â Grosseur : volumineuse. â Forme : sphérique parfois légèrement allongée, assez régulière, à sillon peu marqué. â Cavité caudale : étroite et profonde. â Point pistillaire : placé de côté au centre d'une faible dépression. â Peau : as- sez épaisse, s'enlevant facile- ment, des plus duveteuses, vert clair jaunâtre à l'ombre, ponc- tuée de carmin et largement lavée de rouge-pourpre à l'in- solation. â Chair : d'un blanc un peu verdâtre, fondante, rougeâtre auprès du noyau. â Eau : excessivement abondante, sucrée, délicieusement acidulée et parfumée. â Noyau : non adhérent, ovoïde-arrondi, bom- bé , à peine mucroné, ayant l'arête dorsale assez tranchante. Pêche Madeleine de Maturité. d'août. Milieu et fin Qualité. â Première. Historique. â La Madeleine blanche, nous l'avons dit à l'article ci-dessus, remonte à la fin du xvi* siècle, et ce fut le Lectier, d'Orléans, qui, en l'inscrivant dans son Catalogue, la fit connaître au monde horticole. Mais sa sous-variété, la Rouge, ou la Paysanne, ce Catalogue, imprimé le 20 décembre 1628, n'en donnait même pas le nom.
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