. Nouvelles histoires sur de vieux proverbes; . .i^ ^ tonlfer à ce jen-Hi, lui dit sa mère. — i^as ddanger, je boirai après. .Ican, un peu morose, regarde séloigner peu à peu lesbeaux sites si souvent parcourus; là-bas les grands bois oùil faisait bon se reposer ; au fond, une raie brillante, le ruis-seau oii il allait pécher lécrevisse ; tout là-bas, à peinevisible maintenant, un pignon acheminée rouge cjui fume : lepignon de la maison où, en ce moment, la grand niaman penseà son cher petiot, tandis (pie le cher petiot pense à La carriole roule bon train ; le paysage délile rapidement
. Nouvelles histoires sur de vieux proverbes; . .i^ ^ tonlfer à ce jen-Hi, lui dit sa mère. — i^as ddanger, je boirai après. .Ican, un peu morose, regarde séloigner peu à peu lesbeaux sites si souvent parcourus; là-bas les grands bois oùil faisait bon se reposer ; au fond, une raie brillante, le ruis-seau oii il allait pécher lécrevisse ; tout là-bas, à peinevisible maintenant, un pignon acheminée rouge cjui fume : lepignon de la maison où, en ce moment, la grand niaman penseà son cher petiot, tandis (pie le cher petiot pense à La carriole roule bon train ; le paysage délile rapidementet bientcjt on est à nii-clicinin, on gravit une c(Me j>cu Ioniqueniais dure à nioiiler pour le pauvre cheval (pu doit traînerun poids au([uel il riCst point liabiliu: il proteste bientôtà sa fa(;on et sairète. i\v tcMiaiil pas j)lus coinj)te des coupsde fouet dont on le cingle ([ue des ^ hue >> (pion lui clameaux oreilles. JEAN LE GARDE CHAMPETRE. S- J cendre un peu, dit enfin le cocher et marcher jusquau haut de la cô pas ben loin et ça reposera ma bê ... Et lon descend. Il fait très beau, on nest pas pressé et cest bon de sedégourdir les jambes en flânant un peu. Le chemin superbeest encadré de champs et de vergers pittoresquement bordésde mûriers sauvages que dominent les branches contournéesde pommiers chargés de fruits. — Oh ! mman, les belles mûres, dit un des jeunes voya-geurs : si on en mangeait ? Motion aussitôt adoptée; le moutard aux grandes narinesabandonne celles-ci pour aller aux mûres; celui qui se bour-rait de gâteaux dit à sa mère: « Le jus des mûres les ferapasser » ; le petit joufflu rose a encore chargé de teinte, bar-bouillé du jus des mûres, il est maintenant ponceau. Les mamans suivent les moutards; tout le contenude lomnibus grapille dans la haie. Jean seul est au milieu delàroute; il trouve les mûres fades et malpropres; il regarde,mais ne touche pas. Tout à c
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