Théatre choisi . dre hommage auxgrands talents. Voltaire fut cependant lui-mômeun exemple éclatant du contraire. Quoi quil ensoit. Corneille, sur la fin de sa vie, fut obligé deporter ses pièces à un autre théâtre que celui quilavait fondé: les comédiens, à leur honte, lesrefusèrent. Sans doute elles nétaient point bonnes ;mais cétait Corneille qui les leur présentait, et,par respect pour lui, on eût dû les recevoir. Ce grand homme salfaiblit peu àpeu, et mourutdoyen de lAcadémie française, en 1084, à lâgede soixante-dix-huit ans. Je terminerai son portraitendisantquil avaitlàme fière, indépen


Théatre choisi . dre hommage auxgrands talents. Voltaire fut cependant lui-mômeun exemple éclatant du contraire. Quoi quil ensoit. Corneille, sur la fin de sa vie, fut obligé deporter ses pièces à un autre théâtre que celui quilavait fondé: les comédiens, à leur honte, lesrefusèrent. Sans doute elles nétaient point bonnes ;mais cétait Corneille qui les leur présentait, et,par respect pour lui, on eût dû les recevoir. Ce grand homme salfaiblit peu àpeu, et mourutdoyen de lAcadémie française, en 1084, à lâgede soixante-dix-huit ans. Je terminerai son portraitendisantquil avaitlàme fière, indépendante; nullesouplesse, nul manège: ce qui, dit Fontenelle, sonneveu, la rendu très propre à peindre la verturomaine, et très peu à faire sa fortune. 11 eut troisfils: le premier, capitaine de cavalerie; le second,lieutenant, et le troisième, ecclésiastique. Sonfrère, Thomas Corneille, qui était beaucoup plusjeune que lui, le remplaça à lAcadémie, et luisurvécut vingt-cinq A quatre pas d ici je te le fais savoir. //. tr u. LE GID TRAGÉDIElfi36 PERS(3N NAGES n. FERNAND. premier roi do Castillc. 1)^ niFlAOLE, inlante de Caslillo. 1). DIEGLE, père de don Rodrij,-ne. 1). GO.^IES, comte de liormas, père de Chimène. ]). , fils de 1). I)ièj,-iie, et amant de Ghimène. 1). SANGIIE, amuureux de Gliimène. 1). ARIAS. ) ... , ,.„ \) AI ) Rcntusliommes castillans. cilIMENE, fille de don GomèÉONOR, gouvernante de , gouvernante de Ghimè Page de linfante. L.\ SCi^:NK. EST A PÉVIIXF. ACTE PREMIER SCENE I GHIMÈNE, ELVIRE. CHIMÈNE. Elvire, mas-tu fait un rapport bien sincère?Ne déguises-tu rien de ce qua dit mon père? ELVIRE. Tous mes sensà moi-même en sont encor charmés:Il estime Rodrigue autant que vous laimez ;Et si je ne mabuse à lire dans son àme,Il vous commandera de répondre à sa flamme. GHIMÈNE. Dis-moi donc, je te prie, une seconde foisCe qui te fait juger quil approu


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