Cologne . o. Larchitecte chargé de ceremaniement conserva les soubassements ; mais il perça le décagone dunerangée de fenêtres en lancettes et il traça sous la corniche une de cesgaleries naines à colonnettes qui sont pour ainsi dire la marque de fabriquedu style colonai. .Mais pour voûter un décagone de 17 mètres de largeur etcontrebuter cette énorme poussée, des contreforts étaient indispensables :il les disposa fort habilement dans lintervalle des niches circulaires empâ-tées dans la rotonde romaine. Ainsi larchitecture du décagone de Saint- ii présente un compromis singulier entre


Cologne . o. Larchitecte chargé de ceremaniement conserva les soubassements ; mais il perça le décagone dunerangée de fenêtres en lancettes et il traça sous la corniche une de cesgaleries naines à colonnettes qui sont pour ainsi dire la marque de fabriquedu style colonai. .Mais pour voûter un décagone de 17 mètres de largeur etcontrebuter cette énorme poussée, des contreforts étaient indispensables :il les disposa fort habilement dans lintervalle des niches circulaires empâ-tées dans la rotonde romaine. Ainsi larchitecture du décagone de Saint- ii présente un compromis singulier entre larchitecture romaine, lar-chitecture romane et larchitecture gothique importée de France. La galerienaine est empruntée au style local tandis que les fenêtres hautes en tierspoint et les contreforts sont empruntés aux édifices français; cest la pre-mière et timide apparition du style gothique à Cologne. I outes ces (--lises possédaient jadis des cloîtres dont la disparition est. Crypte de léglise Saint-Géréon. infiniment regrettable : le seul qui subsiste aujourdhui est le petit cloîtremutile de Sainte-Marie du Capitole. I .es quatre grandes églises que nous venons détudier : Sainte-Marie duoie, Saint Martin le < rrand, les Saints-Apôtres et Saint < réréon, sonlles spécimens les plus parfaits et peur ainsi dire les prototypes de larchi-tecture romane à Cologne. Mais ces églisespri\ ilégiées ne sont pas les seulesqui méritent notre attention, voire même notre admiration. Bien que beau-coup :s romanes aient disparu ou aient été complètement adultéréesI iniements postérieurs, on est étonné du nombre de celles qui LART ROMAN A I OLOGNE 41 subsistent. Lune des plus intéressantes est la collégiale (Stiftskirche) deSaint-Cunibert dédiée en 1248 ; cest un spécimen remarquabledu style detransition. Le chœur qui est tourné du côté du Rhin reprend a\*ec quelquesvariantes le motif du chœur de Saint-Géréon ; labside semi


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