. Bruxelles à travers les âges . profonde émotion ; à plusieursreprises les larmes de la princesse ont coulé avec abondance; lorsque lofficiant lui ademandé si elle consentait à accepter pour époux le roi des Belges, elle sest tournéevers son père et semblait avoir de la peine à se soutenir. Le roi Louis-Philippe laencouragée, et la cérémonie sest achevée au milieu dun profond recueillement. « Cette brillante chapelle », continue notre compatriote, « cette famille royale si 76 BRUXELLES MODERNE. unie, cette cérémonie simple et imposante par sa sévérité, ce silence religieuxquinterrompaient s
. Bruxelles à travers les âges . profonde émotion ; à plusieursreprises les larmes de la princesse ont coulé avec abondance; lorsque lofficiant lui ademandé si elle consentait à accepter pour époux le roi des Belges, elle sest tournéevers son père et semblait avoir de la peine à se soutenir. Le roi Louis-Philippe laencouragée, et la cérémonie sest achevée au milieu dun profond recueillement. « Cette brillante chapelle », continue notre compatriote, « cette famille royale si 76 BRUXELLES MODERNE. unie, cette cérémonie simple et imposante par sa sévérité, ce silence religieuxquinterrompaient seules les paroles pleines donction du célébrant, cette douleur sinaturelle de parents qui vont se séparer dun enfant chéri, cette réunion des nota-bilités de la France et de la Belgique, ce roi élu par le vœu populaire salliant avecun prince appelé au trône par le choix dune nation libre, cette jeune princesse quiquitte une famille adorée pour se dévouer à la félicité dun époux et au bonheur de. Entrée du roi et de la reine des Belges a Bruxelles, le 19 août é dune lithographie communiquée par M. Molenschot. tout un peuple; tout cela offrait un spectacle majestueux et propre à laisser de viveset durables impressions. » Après que la bénédiction nuptiale eut été donnée par lévèque de Meaux, la course retira dans un appartement sévère, sans tableaux ni décoration, où un pasteurprotestant de Paris, M. Koepp, célébra le mariage selon le rite luthérien, etprononça à son tour une allocution qui se terminait par ces mots : « Que leshommes ne tentent point de séparer ce que le Ciel vient dunir. - On vitdans ces paroles de lÉvangile une allusion dont les journaux belges semparèrentimmédiatement. Ils les rapprochèrent des termes nets et décisifs dont Louis-Philippe
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