. L'art religieux du XIIIe siècle en France : étude sur l'iconographie du moyen age et sur ses sources d'inspiration . e commencement du xiv siècle au cl oc lier de lacathédrale de Strasbourg. Elle lut publiée par le I. Cahier sur les dessins un peu sommaires du P. Martin. Aujourdhui la frise a été mouléeet on peut létudier à loisir au musée de I Œuvredu home a Strasbourg. Instruits par létude^>i< vitrail de Lyon, nous devinerons les intentions de I artiste strasbourgeoisa la seule émi niera tion des sujets quil a représentés. Ce sont : le sacrificed Abraham, laigle et ses petits, la lic


. L'art religieux du XIIIe siècle en France : étude sur l'iconographie du moyen age et sur ses sources d'inspiration . e commencement du xiv siècle au cl oc lier de lacathédrale de Strasbourg. Elle lut publiée par le I. Cahier sur les dessins un peu sommaires du P. Martin. Aujourdhui la frise a été mouléeet on peut létudier à loisir au musée de I Œuvredu home a Strasbourg. Instruits par létude^>i< vitrail de Lyon, nous devinerons les intentions de I artiste strasbourgeoisa la seule émi niera tion des sujets quil a représentés. Ce sont : le sacrificed Abraham, laigle et ses petits, la licorne poursuivie par les chasseurs, lalicorne se réfugiant dans le sein dune vierge, le lion ressuscitant ses lion-ceaux, .louas vomi par la baleine, le serpent dairain, le pélican ranimant sespetits avec son sang, le phénix au milieu des flammes. Ne voit-on pas que cesont là autant de symboles de la Nativité, de la Passion, de la I îésui reetioii clde I Ascension . Ne reconnait-on pas les exemples mêmes des sermonsd llonorius dAutun. Lartiste, il est vrai, na pas, comme à Lyon, représenté. 1 II nus d Auinii .1 emprunte I histoire < 1 • i charadrius aux Bestiaires. Voir .Soie. Solesm., IuïioXoyo; 53. , cap. \. p S/ja. La légende vienl I Elien, De anim., XVII, i 1 Cahier, .Vu il, I ,1 4rch [Curiosités mystér.), p. 153. Voir aussi Revue Archéolog., [853. LE MIROIR DE LA XATURE les faits historiques dont ces animaux ne sont que les figures; il ny a, àStrasbourg, ni la nativité, ni la mise en croix, ni la sortie du tombeau, nilascension de Jésus-Christ; mais pouvons-nous hésiter sur la pensée «lu sculp-teur? On remarquera que, pour rappeler la Résurrection, il ne sest pas con-tenté, comme à Lyon, de représenter le lion ressuscitant ses petits, maisquil a encore emprunté à Honorius dAutun la légende du phénix qui se brûlesur un bûcher, et qui reprend, trois jours après, son ancienne forme, et lalégende du pélican qui, a


Size: 1176px × 2124px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1910, booksubjectartfrench, bookyear19