. L'illustration : journal universel . visent loasisen une multitude de petits jardins ayantchacun une porte basse fermée dordi-naire par des panneaux en tronc de pal-mier. Toute famille a son jardinet con-tenant un certain nombre de dattiersel darbres fruitiers. Les orges et les blésne sont pas lobjet dune aussi grandesollicitude; ils sont entourés de très-petits murs ou même croissent dans deschamps entièrement ouverts, si ce nestquils sont également contenus danslenceinte générale. Un système bienentendu dirrigation porte les eaux surles jardins et sur les céréales ; les fem-mes vont, en ou


. L'illustration : journal universel . visent loasisen une multitude de petits jardins ayantchacun une porte basse fermée dordi-naire par des panneaux en tronc de pal-mier. Toute famille a son jardinet con-tenant un certain nombre de dattiersel darbres fruitiers. Les orges et les blésne sont pas lobjet dune aussi grandesollicitude; ils sont entourés de très-petits murs ou même croissent dans deschamps entièrement ouverts, si ce nestquils sont également contenus danslenceinte générale. Un système bienentendu dirrigation porte les eaux surles jardins et sur les céréales ; les fem-mes vont, en outre, puiser au ruisseaudans des peaux de bouc ou dans des pa-niers de jonc très-serrés. A Thioul, ily a un assez beau barrage qui permetnon-seulement darroser loasis, maisqui lait circuler dans le ksour des cou-rants qui entretiennent la propreté enenlevant les immondices. A Sfessifa,nous avons remarqué un aqueduc enbois. A chaque pas on saperçoit que la-ménagement et la répartition de leausont dun intérêt Oasis et Itsour du Sah LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. 285 i impressions les plus vives que nous ayons jamais r Presque toutes les maisons, si ce nest à Assela, où les habi- i cour sur laquelle, cest certainement la vue de la première oasis, | talions sont entassées les unes sur les autres, ont une petite 1 par la porte seule. Une deséprouvées que nous avons rencontrée a-près plusieurs jours de marchedans des plaines dune fati-gante nudité. Il est remarquableque presque toujours le paysûevient plus aride, plus désolé,plus sec aux environs des oa-sis ; on dirait que la nature avoulu préparer un contrasteplus trappant, a voulu ménagerun coup de théâtre, un change-ment à vue plus surprenant,plus avons biensouvent souri de dédaigneusepilié en voyant, sur les mau-vais papiers peints des aubergesde province, une oasis repré-sentée par une plaque dun dé-sespérant vert épinards, tran-chant brusquement sur un sable


Size: 2165px × 1154px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1840, bookidlillustratio, bookyear1843