La Vie de Monsieur de Renty . méchappa, ie la reffens puifTamment; car il faut eftre fîdele à lefpnt de Dieu. c Déplus, îemefnisaffisàtabledeuant vn Preflre: ien fis grande difficulté , & ie ne fçay comme ie ceday non au Preftre, mais à la perfone de condition qui men preffoit. Voila les fautes de cet homme de Dieu qui découurentmanifeftement la très-grande netteté de fa confeience: caril faut fans contredit lauoir eu très nette pour ne faire queces fautes, qui pourroientenquelque façon paffer pour desperfections, & comme les taches que lon voit dans les fautes nous font voir iufque
La Vie de Monsieur de Renty . méchappa, ie la reffens puifTamment; car il faut eftre fîdele à lefpnt de Dieu. c Déplus, îemefnisaffisàtabledeuant vn Preflre: ien fis grande difficulté , & ie ne fçay comme ie ceday non au Preftre, mais à la perfone de condition qui men preffoit. Voila les fautes de cet homme de Dieu qui découurentmanifeftement la très-grande netteté de fa confeience: caril faut fans contredit lauoir eu très nette pour ne faire queces fautes, qui pourroientenquelque façon paffer pour desperfections, & comme les taches que lon voit dans les fautes nous font voir iufques à quel point de pureté &dinnocence peut arnuervncame, quand elle y veille, puisquvn gentilhomme de cette naiflance, de fon âge, en la viefeculiere &: dans vne multitude innombrable doccupa-tions, en efl: venu là; auffi y faifoit-il vne attention tres-par-ticuliere &: fe rendoit tres-fidcle à la grâce, qui efl le vraymoien de pcrfe&ion. Lavie de Monfieur de Renty. in. CHAPITRE VI. Son Re^pecl entiers les chojes faïntes. i£?, Renty ne portoic pas feu-j§ lemenc refpccl: à Dieu, mais encore parEl vne fuite moralement neceiTaire à tout^ ce qui concernoit fon feruice & à toutesles chofes faïntes & diuines ; qui eft lefentiment ,que la vertu de Religion im-prime dans vne ame,& leffet quelleluyfait produire à lextérieur. Ainfi cet excellent feruiteur de Dieu rendoitvnefîngulie-rereuerence, premièrement aux lieux faints. Il feroir diffi-cile de raconter auec quel refpett &: auec quelle deuotionil fe comportoit dans les Eghfes ; quand il y entroit, ceftoità fe compofer à vne plus haute modeftie &: à vn maintienplus religieux : iamais il ne sy affeoit ny fe couuroit latefte, me/me durantle fermon; ily demeuroit leplus quilluy e/loit poffible , & on ly a vu aux grandes feftes lesfept &: les huit heures de fuite à genoux: îlygardoittres-exaclement le fîlcnce,&:(i quelquvn , de quelque condi-tion quil
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