La Lecture . Orphe-line russe, le Mariage enfa)iti)i,Siyiiple histoire, la Marraine, laPetite Lampe merveilleuse, Par-tic et Revahche, la Somnambule,les Grisettes, la Mansarde des artistes, le Mariage de raison, etc., dont plusieurs sont devenuesplusieurs fois centenaires. Le Panorama-Dramatique, qui était situé sur le boulevard duTemple, fut moins heureux que le Gynmase, et cela en raisondes conditions sottes qui lui étaient imposées et ipiil neut pas,comme celui-ci, la chance de voir modifier. Il avait la faculté dejouer le drame, la comédie et le vaudeville, mais ne pouvait avoirà la fois e


La Lecture . Orphe-line russe, le Mariage enfa)iti)i,Siyiiple histoire, la Marraine, laPetite Lampe merveilleuse, Par-tic et Revahche, la Somnambule,les Grisettes, la Mansarde des artistes, le Mariage de raison, etc., dont plusieurs sont devenuesplusieurs fois centenaires. Le Panorama-Dramatique, qui était situé sur le boulevard duTemple, fut moins heureux que le Gynmase, et cela en raisondes conditions sottes qui lui étaient imposées et ipiil neut pas,comme celui-ci, la chance de voir modifier. Il avait la faculté dejouer le drame, la comédie et le vaudeville, mais ne pouvait avoirà la fois en scène plus de deux acteurs parlants, ce qui faisaitdire fort justement à un critique : « On juge comme cela ])euttourner au profit de lart et du goût. Enqiêchez quon ouvre denouveaux théâtres, soit; mais ([uand vous les autorisez, ne lesbâillonnez point. Nimposez pas à de pauvres auteurs la nécessitéd être sots et absurdes. La nature ny aide, hélas! t|ue trop, mêmeL. I. — U II. — 42. BouffO. 658 LECTURE ILLUSTREE chez nos plus grands génies. » La troupe du Panorama-Drama-tique était surtout com})osée de jeunes artistes, encore inconnus,mais dont quelques-uns tirent parler deux dans la suite. Cest làque débuta Bouffé, dont la carrière devait être si longue, si belleet si brillante au Gymnase, Bouffé, qui fut à la fois létincelantGamin de Paris et le pathétique Paxin-t Jacques ; là quon voyaitSerres, (|ui fut plus tard létonnant partenaire de FrederickLemaître en étant le Bertrand de ce prodigieux Robert Macaire;là que se montrèrent Francistfue et Saint-Ernest, deux futuresgloires de la Gaîté et de lAmbigu ; à leurs côtés Tautin, (|uiavait brillé lui-même à lAmbigu, Bertin, Melchior, Dubiez,Vautrain. La partie féminine était plus faible, à part une mi-gnonne petite femme quon appelait Lili Bourgoin et qui était lanièce de M Bourgoin de la Comédie-Française, et une danseusecharmante qui était en même temps une mime


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