. Les Français peints par eux-mêmes . queDieu suscita pour servir danges gardiens aux enfantsqui nont plus de mères, à ceux que leurs parents ontabandonnés, ou que la pauvreté a bannis du toit pater-nel? La ProviiliiHc veille sur eux sous les traits dunesœur grise. Oh ! maintenant vous serez bénies eutre tousles enfants des hommes, pauvres petites filles marquéespar la naissance pour la misère ou linfamie. Vous gran-direz tout doucement sous laile de la charité, à labri du 144 LA RELIGIEUSE. froid, sans crainte de la faim et sans souci de lavenir!Dieu et vos mères par aJoiJlioii y pourvoiront.
. Les Français peints par eux-mêmes . queDieu suscita pour servir danges gardiens aux enfantsqui nont plus de mères, à ceux que leurs parents ontabandonnés, ou que la pauvreté a bannis du toit pater-nel? La ProviiliiHc veille sur eux sous les traits dunesœur grise. Oh ! maintenant vous serez bénies eutre tousles enfants des hommes, pauvres petites filles marquéespar la naissance pour la misère ou linfamie. Vous gran-direz tout doucement sous laile de la charité, à labri du 144 LA RELIGIEUSE. froid, sans crainte de la faim et sans souci de lavenir!Dieu et vos mères par aJoiJlioii y pourvoiront. Voire es-prit sera cultivé, votre àrne façonnée à la vertu ; on vousapprendra la sagesse par les exemples ; on vous ensei-gnera les choses qui sufliscnl aux besoins Je la vie; onvous fera le chemin facile, et puis lon vous dira : Allez lMais si le monde vous est hostile, si la vie vous estamérc, souvenez-vous quil y a ici un asile et du painpour ceux qui veulent se sancliûcr par le dévouement etles bonnes ( neligiei:so do Saint-Viment de laul (sœur grise]. Ainsi disent et font les saintes femmes. Plus dune estjeune encore cependant; mais la méditation et la prièrelont faite vieille pour la sagesse. Dautres ont blanchidans la pratique des vertus les plus difliciles. Lezéle ar-dent des premières sera tempéré par linJnlgence éclai-rée des secondes, et chacune mettra ainsi au service dutroupeau qui lui est confié ce que la nature lui aura dé-parti de forces et do facultés utiles. Et tout cela se feranaturellement, sans efforts, sans autre pensée que celledu bien, sans autre ambition que celle du ciel. Cest une chose merveilleuse et consolante à voir, quela lntipnce et la douceur de ces admirables institutricesà qui de petites filles, leurs élèves, disent simplementma sœur. Ce sont leurs sœurs, en effet, et piesque leurscompagnes; car elles partagent quelquefois leurs jeux,et-sassocieiit volontiers à tous leurs plaisirs pour les di-r
Size: 1307px × 1911px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1850, booksubjectcaricat, bookyear1853