Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . pas tout vn,Mais lor efl incorruptible,qui neft point fubied à telles mutations, & toufiours tant f ?^ ^ ?que le monde fera, auflfi fera il permanent : & qui p
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . pas tout vn,Mais lor efl incorruptible,qui neft point fubied à telles mutations, & toufiours tant f ?^ ^ ?que le monde fera, auflfi fera il permanent : & qui plus efl,ne rair,ne les autres Eléments, ne les vents, n« la mer, à le hafter,ou tarder,comme plufieurs ontpenfé:mais c efl fa nature qui le rend tel. Comfaraifon du Chrefiien fmenUuec le Gentil,C H A p. IZ. Aind Auguftin dit, Ce neft grande chofe à tiar.^.devn fidèle, pour le Royaume celefte contêner ^^ cite detoutes chofes ioyeufes & le noble^^c- c-^^»Romain BnituSjpour le pays a occis fes enfâs,qui auoicnt coniuré contre la liberté publi-quc:ceft chofe plus difficile occir fes enfans,que neft^ ce quon a alTemblé pour eux,k diftribuer auxpauures:ou fil furuicnt tribulation , endurer patiemmentpour iuftice,& approbation de noftrefoy : car ce ne nousraid heureux,ne nos enfans, mais Bieu,qui eft la vraye fé-licité de fes difciples patiens. Si Brutus a voulu fes enfans. OÉYVRES MORALES occir pourla liberté du pays,& cupidiié de louange hnmai-ne, eft-cegrandchofeà vn Chreftien,pourla Vraye liber-té de pcché,du diable, de la mot: ^erncIlc,pour la loùah-ge,& rémunération de Dieu,non pas occir les enfans,maisles laifTer mourir,ou((ii faut icy aind parler ) patiemmentles perdre? Si le noble Romain Torquatus a tué fon fils(qui n*cftoit fediticux contre le pays,mais pour le pais bel-liqueux , lequel par ardeur de ieune{re,prouoqué de lcnne-my dupais, luy a donné combat particulier, & la occis)pour donner exemple denecontemner
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