La Lecture . rnould j)arce (piil dîne avec sa mère : « Si vous connaissiez lap)-incesse dIIcimin, vous sauriez, ([ue ce nest pas une .personneà (jui on envoie uu petit mot (V)muie ça. Figurez-vous une grandedame aux lèvres minces, au front sévère, au regard froid, obsti-nément ])longée flaiK \\\\ fauteuil en vieux chêne. Tout sest mo-difié autour delle; elle seule na pas chang<. Elle a conservé lesmœurs, les usages, et jusquau costume du siècle dernier. A sesyeux, mon frère et moi, mais naxons p;is vieilli; nous sommestoujoiMs les deux enfants cpTun aouverneur hn anieiuiit deux ibislan, le


La Lecture . rnould j)arce (piil dîne avec sa mère : « Si vous connaissiez lap)-incesse dIIcimin, vous sauriez, ([ue ce nest pas une .personneà (jui on envoie uu petit mot (V)muie ça. Figurez-vous une grandedame aux lèvres minces, au front sévère, au regard froid, obsti-nément ])longée flaiK \\\\ fauteuil en vieux chêne. Tout sest mo-difié autour delle; elle seule na pas chang<. Elle a conservé lesmœurs, les usages, et jusquau costume du siècle dernier. A sesyeux, mon frère et moi, mais naxons p;is vieilli; nous sommestoujoiMs les deux enfants cpTun aouverneur hn anieiuiit deux ibislan, le jr)ur de sa fête et le l janvier. Ce sont les .seuls jours oùelle nous ait embrassé Cest un baiser grave, lentement déposésur le frojit, le même ([ucllenous donnera dans un (juart dheure;|)uis, un dîner dt^ famille, en grande cérémonie, un festin muetet soleniud, où ma mèi-e seule rompt paifois le silencM!, pour nousdiie les us et coutumes du grand règne, (,t connue (|uoi notre. Alors il «-jaiaii, . un mmw !• 542 LA LECTURE ILLUSTREE père aida fortement M. de ^^illars à Lattre les Impé »Alors, après avoir dit sa tirade avec un ah! un art!...un art quon na plus, je vous jure, un art admirable et fin et léger,une diction, une mélancolie, un charme supérievu-s, tout à fait su-périeurs, Dauberval se mit à chanter — et je ne déteste pas cespièces où le couplet sentimental venait en aide à la prose— il semit à chanter sur lair de Mademoiselle Gdrcin : Ah! tout cela nest pas très gai, sans doute;Mais songez-y, voilà bientôt trente ansQuau rendez-vous je vais, coûte que coû un devoir consacré par le , les baisers de ma mère sont rares :Lorsque celui daujourdhui mest certain,Il faut agir comme avec les ne faut |ias remettre au lendemain! Il fallait lentendre ! Avec lui, ce cou})let devenait touchantcomme du Je dis Je suis du temp


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