Tableau du siècle . os élo-ges, tous font dignes dêtre imité court & ne point altérer lefond de lHiftoire,, font encoredeux règles que je me fuis impofé la vérité neft pas un cri-me , cen eft un que de la dégui-fer. Je ne crains point quon mefafTe ce reproche. Si dans quelquesoccafions jai donné leflbràmonimagination, ceft que jai cru quilpourroit en réfulter quelque bien Aiv 8 PRÉFACE,pour les moeurs 6c nul mal pourla Religion. Je nai même pris cetteliberté que dans les difeours que jemets dans la bouche de mes Hé je crois permife, 6c parléeen ufage. Je pouvais div


Tableau du siècle . os élo-ges, tous font dignes dêtre imité court & ne point altérer lefond de lHiftoire,, font encoredeux règles que je me fuis impofé la vérité neft pas un cri-me , cen eft un que de la dégui-fer. Je ne crains point quon mefafTe ce reproche. Si dans quelquesoccafions jai donné leflbràmonimagination, ceft que jai cru quilpourroit en réfulter quelque bien Aiv 8 PRÉFACE,pour les moeurs 6c nul mal pourla Religion. Je nai même pris cetteliberté que dans les difeours que jemets dans la bouche de mes Hé je crois permife, 6c parléeen ufage. Je pouvais divifer lOuvrage parChapkres, ou fuivre la Chronolo-gie , ou rafîèmbler fous un mêmetitre les Hiftoires qui ont à-peu- prèsle même objet 5 Tordre alphabéti-que ma paru leplusfimple, 6c jelai adopté. Si ce coup deflai de ma plumeeft de quelque utilité au Public,je me croirai bien dédommagé denies peines. Faire germer lamourdu bien dans les cœurs, éjl le plusardent de mes voeux. LÉGENDE. LEGENDE DOREE,o u HISTOIRES MORALES,- «AjBJ£L*AjH[*AM9 ? Abraham dont il sagît §|f j ici , neft pas cet ancien Pa- ;ffliiBl triarche que la Bible nous repréfente fi pieux , fi fournis auxdécrets de lEternel ; mais un nobleSyrien, qui renonça au monde pourfe confacrer totalement à Dieu ; iîmourut Hermite dans le troiiiemefiecle. [toi Quun Hermitcait avec lui fa nièce,ce nefl pas un crime : quelle foit jo-lie , ce neft pas fa faute : quelle don-ne dans le travers, cefl ce qui peutarriver , & arriva en effet à la niècedAbraham. Elle avait à peine fept anslorfquonla lui amena dans fa cellule :comme elle était orpheline, & donnaitdelle les idées les plus flatteufes , cebon Hermite fe chargea volontiers dufoin de lélever , & fe fit un plaifirde linuruire. Lamour de Dieu, lafuite du mal , la recherche du bien,vola les fentimens quil tâcha de luiinfpirer. La plus tendre des Mèresaurait-elle pu en faire davantage ? Pendant plufieurs années Abrahameut lavanta


Size: 2619px × 954px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookauthornolivosdesain, bookidtableaudusicl00noli, bookyear1760