. Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D. Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc. etc. ©-niere y ôc le pardon de tous leurs péckés ^& on fe perfuada quà chaque centième an-née on pouvoir obtenir la même grâce. Auf-fitôt tout le peuple fut en mouvement, $Cil y eut un concours prodigieux à S. Pierre*Le pape Boniface qui obfervoit cette dévo-tion fit faire des recherches pour en décou-vrir lantiquité 3 Se daprès fes informations,fit, avec lavis des cardinaux, drelfer une bullepour confirmer lopinion pieufe qui sétoitéta
. Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D. Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc. etc. ©-niere y ôc le pardon de tous leurs péckés ^& on fe perfuada quà chaque centième an-née on pouvoir obtenir la même grâce. Auf-fitôt tout le peuple fut en mouvement, $Cil y eut un concours prodigieux à S. Pierre*Le pape Boniface qui obfervoit cette dévo-tion fit faire des recherches pour en décou-vrir lantiquité 3 Se daprès fes informations,fit, avec lavis des cardinaux, drelfer une bullepour confirmer lopinion pieufe qui sétoitétablie delle -même , & pour afTurtr une in-dulgence pléniere à tous ceux , qui , munisdu repentir & de la confeîïion^ viûteroiencTome XII. 1 ï4o HisTauï refpe&ueufement les églifes de S. Pierre, &de S. Paul chaque centième année. On a(Tu-re que pendant le cours de i joo , il y euecontinuellement à Rome dsux cents mille pè-lerins étrangers > & cette aftluence , qui naguère diminué dans les fîecles fuivants aamené le rapprochement & la multiplication desjubilés tels que nous les voyons CHAPITRE IIL Des principaux états de lEurope de-puis La mort de Boniface VIII juf-qua celle de Phi Lippe le Bel. LP*noit XI j fucccfTeur de Boniface, voulantf_mcérement rétablir la paix 5 révoqua les bul- Powrificai d«?s qui avoienc caufé les troubles, &c anrmlia cnoit ifquaux fentences portées contre les Colon-es. Malheiuenfement il noccupa le faintiege que huit mois, & les cardinaux divifése laiflerent vaquer pendant onze, ou à peu»fès. La Flandre ctoit alors le théâtre de la â. perte. Lorfque Edouard fut forcé de fe re-fl^â¢*irer,, il abandonna le comte de Flandre , qui,voyant pouvoir compter fur la clémence-duoi de France, vint fe jeter à fes pieds. MaisPhilippe le fit mettre en prifon, & réunit le:omtc de Flandre à la couronne, déclarantjue c
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