Le Parnasse breton contemporain, publié par Louis Tiercelin & Ropartz . es des mondes,Sur les plaines infécondesOù dorment les alcyons,Et sur la terre dardes étincelanteLa flèche de tes rayons. Dans ta marche triomphale,Douce amante de Céphale,Tu visites lunivers;Sous tes baisers lherbe ploie ;Tu mêles souvent la joieAux tristesses des hivers. Sœur divine de Cybèle,Nest-ce pas que je suis que nous nous ressemblons ?Nos cœAirs ne sont point nous baignons nos pieds rosesDans leau pure des vallons. STANISLAS MILLET. 199 0 ma sœur immaculée,Lorsque ta robe em
Le Parnasse breton contemporain, publié par Louis Tiercelin & Ropartz . es des mondes,Sur les plaines infécondesOù dorment les alcyons,Et sur la terre dardes étincelanteLa flèche de tes rayons. Dans ta marche triomphale,Douce amante de Céphale,Tu visites lunivers;Sous tes baisers lherbe ploie ;Tu mêles souvent la joieAux tristesses des hivers. Sœur divine de Cybèle,Nest-ce pas que je suis que nous nous ressemblons ?Nos cœAirs ne sont point nous baignons nos pieds rosesDans leau pure des vallons. STANISLAS MILLET. 199 0 ma sœur immaculée,Lorsque ta robe emperléeSaccroche aux feuilles du thym,Aède à la voix touchanteLe divin rossignol chanteLes poèmes du matin. Avec laube je méveille :Jentends alors, ô merveille !Au fond de mon cœur joyeuxUne chanson cadencéeSi douce, que la roséeTombe en perles de mes yeux. Donc, que tout être renaisseEn adorant ta jeunesseEt la mienne tour à tour !Que la nature raviePar toi revienne à la vie,Par moi revienne à lamour. (Extrait de Vile des Baisers, pièce en un acte.). Vvl/^ y-^-#^ ABBÉ MAX NICOL LA FEVE ILS étaient là, campés près dune vieille église,Surveillant lennemi, sans être vus, gaiement ;Quand lun deux, un vieux brave à la moustache grise,Gourmandant un conscrit qui songeait tristement :« Allons, dit-il, je hais ces gens à face blême,Qui rentrent dans leur coque, ainsi quun escarg^ donc de côté ta mine de carême ;Et puis, tu chanteras, en jouant du ma croix, petit? Ça fait lever la tête :Quand on la sent briller sur son cœur, on est fier. — Je voudrais bien lavoir aussi. — Mais ça sachète :Il faut donner son sang. — Bah ! ce nest pas trop cher. »Et le conscrit, levant sa figure enflammée,Regardait, sans pâlir, de ses yeux éblouis. Le rude vétéran dAfrique et de Crimée, Redevenu soldat pour venger son pays. « Bravo ! dit le troupier ; mais doù vient ton air triste ? — Cest — Cest que parfois lo
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