Mémoires et souvenirs de comédiennes (XVIIIe siècle) . oidet le plus insensible, abandonne caix coups les plusimplacables dune malice infernale la femmequi na pour sabriter contre les cruautés quilaccablent que la pureté de son amour!... Jouir,tromper et changer, voilà donc votre ouvrage,hommes adulateurs et méchants ! Quand cesserez-vous le manège imposteur que vous nemployezque depuis trop longtemps pour nous rendrevos victimes! Divinité perfide. Amour, nem-bellis plus de tes chcwmes un sexe si zélé à célébrerton culte, ou bien disparais pour jamais de laterre si tu ne fais que des martyres!


Mémoires et souvenirs de comédiennes (XVIIIe siècle) . oidet le plus insensible, abandonne caix coups les plusimplacables dune malice infernale la femmequi na pour sabriter contre les cruautés quilaccablent que la pureté de son amour!... Jouir,tromper et changer, voilà donc votre ouvrage,hommes adulateurs et méchants ! Quand cesserez-vous le manège imposteur que vous nemployezque depuis trop longtemps pour nous rendrevos victimes! Divinité perfide. Amour, nem-bellis plus de tes chcwmes un sexe si zélé à célébrerton culte, ou bien disparais pour jamais de laterre si tu ne fais que des martyres! De telles invocations rendent assez difficilelémotion aux infortunes de Mary Robinson,encore quon tienne compte du langage delépoque. Elle se posa en veuve éplorée dunamant très vivant, qui lavait remplacée parune autre comédienne, mistress Crouch. Leprince de Galles, après ce roman sentimental,commençait à se sentir un formidable appétitde plaisirs, vorace plus que délicat dans sesgoûts, capable, au besoin, quand ses désirs. Lauzun, duc de Biron LES MÉMOIRES DE MARY ROBINSON 161 rôdaient autour dune femme qui, par hasard,ne sy rendait pas tout de suite, de misérablescomédies. On sait comment, ayant rencontréà Kew lady Fitzherbert, plus sérieusement« vertueuse » que Mary Robinson, bien quelleparlât moins de vertu, il eut raison de la résis-tance quelle lui opposait fermement. Deuxfamiliers du prince, lord Ouslow et lord Sou-thampton, arrivèrent un jour, chez elle, commedésespérés. Avec des sanglots, tous les signesdune profonde douleur, ils lui annoncèrent queleur maître, ne pouvant supporter ses rigueurs,venait de se frapper dun coup de était Il lui faisait adresser cettesuprême prière quelle vînt, en lui disant adieu,adoucir sa fm. Lady Fitzherbert ne laissapas que dêtre singulièrement troublée. Quoi !le prince laimait au point que, ne pouvantlobtenir, il avait appelé la mort ! Elle accourutà Carl


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