Mémoires concernant l'histoire ecclésiastique et civile d'Auxerre . re, fous la conduite de notre Saint ; la Gran-de-Bretagne met dans ce nombre S. Iltut ou Heltut, qui de-vint maître de S. Samfon. Les Gaules regardent aufïîcomme Difciples de S Germain , un autre S. Germain Evê-que Régionnaire, qui fut mart^nrifé fur les confins des Dio- -cèfes de Rouen ôc dAmiens : les Saints Maxime ôc Vene-rand, Sabin ôc Cyprien de la contrée Armorique, un SaintMicomer folitaire à Tonnerre. Parmi le Clergé dAuxerre,un S. Vrficin, ôc un S. Savin : dans lEtat Monaftique , leS. Abbé Aloge, ôc S. Mamert ou Mamer
Mémoires concernant l'histoire ecclésiastique et civile d'Auxerre . re, fous la conduite de notre Saint ; la Gran-de-Bretagne met dans ce nombre S. Iltut ou Heltut, qui de-vint maître de S. Samfon. Les Gaules regardent aufïîcomme Difciples de S Germain , un autre S. Germain Evê-que Régionnaire, qui fut mart^nrifé fur les confins des Dio- -cèfes de Rouen ôc dAmiens : les Saints Maxime ôc Vene-rand, Sabin ôc Cyprien de la contrée Armorique, un SaintMicomer folitaire à Tonnerre. Parmi le Clergé dAuxerre,un S. Vrficin, ôc un S. Savin : dans lEtat Monaftique , leS. Abbé Aloge, ôc S. Mamert ou Mamertin fon y joignent les faintes Maxime, Magnence , ^Pallaye, Camille ôc Porcaire, dont quelques-unes ont puêtre du Collège Virginal dAuxerre, ou sétoientmifes fousfa dire£lion, dans le temps quil étoità Ravenne. Mais laplus célèbre des Vierges quil confacra au Seigneur, fut, in-conteflablement, fainte Geneviève j ôc lon peut dire que leplus illuftre de fes Difciples, fut celui quon jugea digne dé.lui fuccéder. -. 102 CHAPITRE IV. Des Suceejfeurs de S. Germain , pendantle rcjie du cinc^uiéme Siècle & lamoitié du fixiéme. S. FRATERNE VIL EVESQUE DAUXERRE. IL eft befoiii ici plus quen aucun autre endroit de notreHiltoire,de fe délier de la chronoloeie des trois Auteurs,jur^aen 451. qui travaillèrent au neuvième Iiecle, a rédiger en un corps,ce quils trouvoient écrit fur nos faints Evêques. Après unexamen très-long ôc très-pénible , jai reconnu quil y avoitune impollibilité abfoluë, daccorder leur chronologie avecelle même. Il y a toute apparence quils ont été trompez,paçdes chifres mal marquez, ôc à demi effacez, ayant pris quel-quefois des dix pour des cinq , ôc quelquefois le toutcontraire ; ou bien, il étoit arrivé aux copiftes demployéeplus quil ne falloir, le caraûere deftiné à marquer le non>bre de dix. Les mêmes Auteurs fe font aulTi quelquefoisfervi par anticipa;tion, dexpreilions qui n
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