Mémoires de littérature tirez des registres de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis le renouvellement de cette Académie jusqu'en 1705 . onie , & capitale de lempire de Licinius ïepère , dont les fujets crûrent devoir reprefenter les enfantsdun autre empereur dans une attitude moins noble, &qui fervit encore à donner un plus grand relief à celledu fils de leur maiftre , & cela par flatterie pour ce prin-ce , & fimplement dans la vue de luy faire leur cour. Apres cette petite difgrelfion en faveur du CéfarConflantius Gallus , il me refte maintenant à marquerquelle place j
Mémoires de littérature tirez des registres de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis le renouvellement de cette Académie jusqu'en 1705 . onie , & capitale de lempire de Licinius ïepère , dont les fujets crûrent devoir reprefenter les enfantsdun autre empereur dans une attitude moins noble, &qui fervit encore à donner un plus grand relief à celledu fils de leur maiftre , & cela par flatterie pour ce prin-ce , & fimplement dans la vue de luy faire leur cour. Apres cette petite difgrelfion en faveur du CéfarConflantius Gallus , il me refte maintenant à marquerquelle place jafîîgne dans la fuite des Empereurs à noflreFlavius Claudius Conflantinus, fils aifné du fécond lit deConfiance Chlore. Je range les médailles de ce princeimmédiatement après celles de Conflantin le Grand fonfrère, & par confécjuent avec celles de Crifpus & de {esautres neveux ; perfuadé par la fabrique élégante de {esmédailles, que sil na pas eflé créé Céfar avant Crifpus,cette dignité luy a du moins eflé conférée avant les troisautres, ceft à fçavoir, Conflantin le jeune , Confiance& DE LITTERATURE. Gti DISSERTA T I 0 N Dans laquelle on tâche de démejler la véritable origine des François par tin paralelle de leurs mœurs avec celle des Germains. Par M. lAbbé de Vertot. IL eft affez furprenant quil ny ait point dendroits denoftre hiftoire plus négligez par les anciens Hiftoriens,ni traitez avec plus de foin par les Modernes, que la queftionde lorigine de la nation Françoife. Les premiers,plus voi-fins des commencements de noftre Monarchie, & qui endévoient eftre les mieux inftruits, ou nen ont rien dit,ou nont fait que rapporter fimplement des bruits vulgai-res & des opinions incertaines. Mais parmi les derniers,quelques uns, aidez des lumières de la critique., ont percéles ténèbres répandues fur les commencements de noftrehiftoire, Se remonté affez heureufement vers fa aufTi de ces Hiftoriens moderne
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