Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ra- Liu. i. tTêture:Ec pource leur eft plus conuenable & naif,faucur, fon, lamcc. if*odeur, couleur, touchementmédiocre. Par laquelleindu-<Sion veux conclur


Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ra- Liu. i. tTêture:Ec pource leur eft plus conuenable & naif,faucur, fon, lamcc. if*odeur, couleur, touchementmédiocre. Par laquelleindu-<Sion veux conclure , que la grandeur & hauteife de fortu-ne apporte pluftoft fafcherie, que médiocrité: & pource,comme auons dit autre part,elJe eft bien appellee lafcinieu-{cjCciï à dire empefchante, comme vne robbe trop grande& pleine de plis. Icy faut adioufter, que les Romains ado-roient deux Deefres,Angerone , & Volupie : lvne deriuant Fortunecftfon nom dangoifTe, lautre de volupté. Alapremierelesbienappel-:prcftres facrifioient dedans le Temple de la féconde : pour Icc îafci^inonftrer,que ioye & triftefTe toufiours font meflees parmy nieufe»la vie humaine : voire que le fimulachre dAngerone eftoitplanté fur le mefme autel de Volupie, en fignc de la conti-nuelle alliance , & compagnie de ces deux îgnifîale femblabie par luppicer, qui ne poijuant appoin,-? OETTRESMORALES tct le diiFerent dentre douleur & volupté , les no€a IVncaTantre par les cheueux , à fin quà laduenir elles f entrefuj-Dilfenc îus Angerone auoit la bou-che lieerdonnant à entendre, cjue ceux lefquels diflimuleni(àgement leurs ennuis & perplexitez , paruiennem en fin,par longuepatience,à liefle & piaifir. Déclaration de deux f roueries ^ tvn, MmU cejl chuir défoHrceéu:lautre yîlsfont tom Sjnens* C H A p. 6, JElins Rhodiginus recite deux prouerbes : lvaertjMais ceft chair de pourceaudautrejllsfonttous Syriens , ou de Syrie :


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