Revue de l'art chrétien . dune longueur de g™, 50 sur6, 20 de largeur, qui correspond bien à lafigure habituelle du chœur et du sanctuairedes églises les plus simples dépourvuesdabsidioles. Il ne présente quune particu-larité à noter: cest lexistence dune barrièreépaisse qui coupe la longueur par la moitié.Cest un mur épais, percé de deux baiescintrées, qui ne remplit pas la largeur delédifice, il laisse un passage libre à droiteet à gauche qui devait être muni de deuxportes, comme lattestent des restes degonds dans le passage sud. Un témoin de REVUE DE L ART — 6™*= LIVRAISON. 3


Revue de l'art chrétien . dune longueur de g™, 50 sur6, 20 de largeur, qui correspond bien à lafigure habituelle du chœur et du sanctuairedes églises les plus simples dépourvuesdabsidioles. Il ne présente quune particu-larité à noter: cest lexistence dune barrièreépaisse qui coupe la longueur par la moitié.Cest un mur épais, percé de deux baiescintrées, qui ne remplit pas la largeur delédifice, il laisse un passage libre à droiteet à gauche qui devait être muni de deuxportes, comme lattestent des restes degonds dans le passage sud. Un témoin de REVUE DE L ART — 6™*= LIVRAISON. 302 Beljue ïie T^rt cbrctieiu lemploi de gonds existe aussi dans lunedes baies du mur de refend. Sa destination était évidemment de ser-vir de clôture entre le sanctuaire et la nefréservée aux fidèles et de remplacer cequon appelait ailleurs le chanceau ou labarrière de fer établie, dès le temps de Gré-goire de TourS; aux alentours des tom-beaux célèbres, pour les protéger contre Nord. Sud Crypte de léglise de Saint-Avit, à Orléans. (^Mémoires de la SociétédAgriculture, Sciences et Arts iTOrlcans, tome 1,1853. BulL monum., III série, t. IV, p. 36). lindiscrétion des pèlerins qui voulaientgratter les sarcophages, ou couper un mor-ceau des étoffes précieuses qui les recou-vraient (). Il est heureux que cette clôture nait pasété détruite : elle seule témoigne que cettecrypte nest pas banale, elle prouve que cesous-sol a été construit pour servir de con-fession, cest-à-dire de dépôt où lon expo-sait un sarcophage à la vénération desfidèles, et, de plus, quelle fut construitependant une période de troubles où lonpouvait craindre des profanations. Touteautre était linstallation au temps de Gré-goire de Tours, qui nous raconte des scènesoù on touche les tombeaux ; cest une bar-rière véritable, car il est prouvé que lesbaies étaient fermées par des grilles. La place où débouchent les deux esca-liers de service


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