Oeuvres complettes de Mde Belloy . uffrages de la Nation, ôc que ce font lesvôtres qui ont commencé, il y a trois ans, lefuccès de Gabrielle de Vergy Se de Bayard. IIfoumet aujourdhui à vos lumières un Ou-vrage dont votre Arrêt doit encore fixer ladeflinée. Si Pierre le Cruel a déjà paru devantun Tribunal refpedable , il na pu y être jugé ,parce quon na pas permis quil y ait étéentendu. Ceft à vous, MefTieurs, que léquitéva donner le droit de prononcer fans accorder à cette Tragédie une at-tention indulgente ^ qui devient fi nécelTaire DISCOURS 3îf pour un fujet terrible, où il f
Oeuvres complettes de Mde Belloy . uffrages de la Nation, ôc que ce font lesvôtres qui ont commencé, il y a trois ans, lefuccès de Gabrielle de Vergy Se de Bayard. IIfoumet aujourdhui à vos lumières un Ou-vrage dont votre Arrêt doit encore fixer ladeflinée. Si Pierre le Cruel a déjà paru devantun Tribunal refpedable , il na pu y être jugé ,parce quon na pas permis quil y ait étéentendu. Ceft à vous, MefTieurs, que léquitéva donner le droit de prononcer fans accorder à cette Tragédie une at-tention indulgente ^ qui devient fi nécelTaire DISCOURS 3îf pour un fujet terrible, où il fallait peindre,(raprôs rililloire , le Ncron de TETpagnechar:;c de crimes , de parricides , 6c immoleenhn par le fcul de (ts frères qui eût cchappéà fa barbarie. LAuteur fe fera une gloire deprofiler des leçons que votre goût voudrabien lui donner. II efl venu ici étudier deplus près le fecret de vous plaire , peifuadcque cefi: dans la patrie du Grand Corneillequon peut le mieux apprendre à Z 2 3Î^ * . , - ? ? •- - N.^ V I. LETTRE SUR LA TRAGÉDIEDE PIERRE LE CRUEL, Repréfcmée a Rouen (^j. a^iVAoNsiliUR, mon devoir moblige à vousprier dannoncer dans votre Journal unenouvelle très - intéreUante pour le ThéâtreFrançois. Je viens davoir le bonheur defaire rendre juftice à un homme de Lettrescher à fa patrie , & lavantage de donner aupublic de Kouen un des fpeftacles dont ilait été le plus fatisfait. Lextrait de Pierrele Cruel, inféré dans le Journal Encyclopc- ,dique , a produit une telle impreffion furplufieurs perfonnes de cette ville , & furmoi en particulier , que nous avons crudevoir inviter le célèbre Auteur de cetteTragédie à nous la confier pour la fairerepréfenter fur notre Théâtre. Il a bien ( * ) Ce:re Lettre a été inférée dans le Mercure dOdIobrc ,1771, fécond volume. LETTRE. 3Ç7 «voulu lui-même diri^xer les talens de nos» Adeurs, qui ne fe flattent pas davoir rendu» ce bel ouvraore comme il au
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